Les psychomotriciens évaluent, planifient et mettent en œuvre des programmes de réadaptation qui améliorent ou rétablissent les fonctions motrices humaines, maximisent la capacité de mouvement, soulagent les syndromes de douleur et traitent ou préviennent les problèmes physiques associés aux blessures, maladies et autres déficiences.
La thérapie psychomotrice vise à soutenir et à aider le développement personnel d’une personne. Elle repose sur une vision globale de l’être humain qui considère chaque individu comme une unité de réalités physiques, émotionnelles et cognitives, qui interagissent entre elles et avec l’environnement social environnant.
Des psychomotriciens spécialistes étudient le corps et son expressivité. Le corps n’est pas seulement considéré comme un mécanisme avec des développements neurophysiologiques, mais aussi comme une chose avec des traits émotionnels profondément enracinés, qui sont le résultat d’expériences motrices, sensorielles et émotionnelles, en particulier dans la petite enfance.
Les pratiques du psychomotricien impliquent une bonne condition physique : le psychomotricien doit être lui-même confiant et à l’aise avec son corps.
Le psychomotricien utilise les outils de communication à des fins thérapeutiques. Il doit faire preuve d’imagination pour créer des exercices de réadaptation adaptés à la personne dont il s’occupe et communiquer le plus efficacement possible avec elle.
Le sens de la pédagogie, la patience et l’écoute sont essentiels pour obtenir le soutien actif du patient. Un bon équilibre personnel est également essentiel pour l’exercice de cette profession.
Pour être psychomotricien, il faut suivre une formation de psychomotricité en 3 à 5 ans. Etant un métier paramédical, il n’est pas nécessaire de passer par des études en médecine ou d’avoir eu un baccalauréat scientifique. Toutes les filières du baccalauréat sont éligibles, même si le bac scientifique est préférable.
La demande en psychomotriciens est très forte alors que le nombre de soignants est très limité. De nombreuses formations en psychomotricité ont émergé au Maroc depuis quelques années. C’est une filière paramédicale qui paie relativement bien.