L’optométriste est un maillon fondamental dans le traitement et l’entretien oculaire. Effectivement, après une visite médicale chez un ophtalmologue, le patient est directement redirigé vers un opticien-lunetier afin de choisir sa monture, ses lentilles mais aussi prendre conseil auprès d’un spécialiste des soins oculaires. C’est d’ailleurs à cet effet, que l’optométriste plus accessible et disponible se voit de plus en plus délégué les missions de l’ophtalmologue. Ce binôme devant être fondé sur l’entente, la complémentarité et l’homogénéité afin d’assurer un meilleur accès au soin. Cependant cette relation de promiscuité tout comme celle de médecin-pharmacien cause pourtant une grande polémique.
La France compte aujourd’hui 5 300 ophtalmologistes, mais, selon le rapport de l’ONDPS (Observatoire national de la démographie des professions de santé) de 2010, leur nombre va baisser de 19 % d’ici à 2015 et de 40 % à l’horizon 2020, sur les 50 actes les plus fréquents en ophtalmologie, les optométristes peuvent en réaliser plus de la moitié, au moindre coût. Une solution efficace selon l’AOF( Associations des Optométristes de France) dans la mesure où plus de 3 000 opticiens sont déjà qualifiés en optométrie. Ces professionnels ont « une répartition géographique très homogène ». De plus, on estime en effet que le nombre de personnes souffrant d’une déficience visuelle devrait plus que doubler d’ici 2031 et le vieillissement de la population entraîne de nouvelles exigences. Si l’on prédit qu’il y aura plus de 100 millions d’aveugles dans le monde d’ici 2050, le rôle des optométristes ne peut qu’être plus primordial que jamais dans la prévention des maladies oculaires
Pour éviter tout amalgame, les optométristes sont détenteurs d’un doctorat universitaire de cinq ans et agissent comme la porte d’entrée dans le réseau de la santé pour la vision. Ils évaluent la santé des yeux, et détectent et traitent les troubles de vision. Alors que les opticiens d’ordonnances possèdent, quant à eux, un DEC obtenu après trois ans de formation. Ils sont ainsi formés pour concevoir, adapter et distribuer des lunettes, lentilles cornéennes ou même des prothèses oculaires. Les ophtalmologistes enfin, sont des médecins spécialistes agréés de la vue et des soins oculaires.
The World Council of Optometry (WCO) est une organisation mondiale qui regroupe 250 000 optométristes de plus de 75 organisations appartenant à environ 40 pays. Le WCO fait partie du World Health Organization (WHO) et encourage le rôle des optométristes dans l’accomplissement des défis majeurs de la santé auxquels fait face le monde.
L’optométriste possède diverses missions à savoir:
L’optométriste est un conseiller qui oriente les patients, tente de comprendre leur soucis oculaire puis les redirige vers un ophtalmologue surtout en cas de pathologie lourde. Il a le sens de l’observation et de l’écoute. Il réconforte les patients puisque c’est le premier refuge et les réconforte. C’est aussi un bon pédagogue et éducateur qui les sensibilise par rapport à l’hygiène des yeux et la nécessité de les entretenir. Enfin, il est énormément en contact avec les spécialistes de la médecine et communique en perpétuel avec eux, afin d’assurer la meilleure prise en charge de patients.
Pour devenir optométriste, il faut avoir une licence en Optique et Optométrie. Il est recommandé par la suite, de faire un Master dans les différentes activités:
La formation est axée sur l’oeil et se veut de plus en plus complète. Elle regroupe: Strabologie : vision binoculaire, lunetterie, stages pratiques, thermodynamique, technologies optométriques.
Le Syndicat professionnel national des opticiens du Maroc (SPNOM), qui estime le nombre des opticiens à environ 4.000 lutte pour élargir l’éventail de responsabilités des optométristes et désire modifier l’article 6 (qui reprend l’article 5 du dahir de 1954) et qui stipule que “l’opticien lunetier délivre (« seulement ») au public des articles d’optiques destinés à corriger ou à protéger la vue”. Il conteste le projet de loi 45-13 qui « minimise leur rôle ». Ainsi, la Cour des comptes propose que les orthoptistes et les opticiens puissent prescrire des verres correcteurs et des lentilles de contact pour faire face à la diminution de 20 % d’ici à 2030 de la densité moyenne des ophtalmologues, aujourd’hui déjà très inégalement répartis sur le territoire.
C’est ainsi que le Syndicat régional des opticiens de Tanger-Assilah a organisé, dans le but de promouvoir le rôle des optométristes, la première journée scientifique dédiée à l’optométrie et à la contactologie dans la Région du Nord.
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