Le journalisme informe le public des nouvelles et informations importantes. Les journalistes travaillent pour des journaux ou des magazines, écrivent dans les coulisses des réseaux de radiodiffusion, limitent leur travail à Internet ou se rendent sur place pour recueillir des informations sur des événements. Certains travaillent dans un bureau tranquillement, d’autres se mettent en danger. Cependant, avant d’entrer dans la profession, la plupart des journalistes suivent une formation académique.
Les journalistes recherchent les nouvelles et les présentent au public le plus rapidement possible. Ils visent à présenter des récits, articles, reportages dans un style clair et engageant.
Les personnes qui ont une carrière réussie dans le journalisme ont tendance à avoir quelques points en commun :
Ce sont des penseurs critiques qui peuvent accéder à l’information factuelle, en faire la synthèse et la conserver de façon logique et systématique.
Ils sont motivés et persévérants dans leurs efforts pour obtenir la meilleure version de la vérité disponible ou que l’on peut obtenir, et ensuite pour vérifier ces faits.
Ce sont de bons communicants qui ont une compréhension intuitive de la narration et des dispositifs narratifs non fictifs qui créent du drame, de la tension et du suspense.
Les compétences en communication, tant écrite qu’orale, sont un élément clé d’une carrière réussie en journalisme. Les journalistes interviewent les gens au téléphone, en personne, par courriel et sur d’autres plateformes numériques. Ils font rapport aux rédacteurs en chef et, en fin de compte, doivent raconter une histoire à un auditoire, que ce soit dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision ou en ligne. La capacité de s’exprimer clairement et logiquement et de maintenir de solides relations interpersonnelles est donc cruciale.
En outre, les journalistes doivent cultiver leur esprit critique et leurs compétences en matière d’analyse des données. Un scepticisme sain et la capacité de synthétiser et de trier l’information rapidement et avec précision sont importants pour le travail. Les journalistes doivent donc être de bons lecteurs de textes et de personnes, et doivent être capables de placer l’information dans un contexte facile à comprendre pour les autres.
Il n’y a pas d’exigences de formation absolues pour devenir journaliste. Cependant, si vous cherchez à travailler professionnellement dans la presse écrite, la radio-télévision ou le journalisme sur Internet, il est important de démontrer aux employeurs potentiels que vous avez la bonne base de connaissances et les compétences pratiques pour faire le travail.
Parce que le journalisme est un domaine si vaste qui englobe les journalistes politiques, les journalistes sportifs, les journalistes de divertissement, les journalistes scientifiques et technologiques, les journalistes de santé et de conditionnement physique, ainsi que les photographes, les vidéastes et une gamme d’autres spécialistes qui peuvent apporter diverses compétences spécialisées à un projet média, il est plus courant pour les journalistes de suivre une formation allant de 2 à 5 ans, dépendamment du niveau et du type de journalisme voulu. Certaines écoles offrent aux étudiants la possibilité de se spécialiser en journalisme, tandis que d’autres peuvent offrir une mineure en journalisme dans le cadre d’un département de communication plus vaste.
Au Maroc, la liberté de la presse est critique. Occupant toujours la 135ème place du classement réalisé chaque année par l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), le royaume se situe dans la zone dite « rouge », autrement dit, zone difficile pour les journalistes d’exercer leur métier.
Selon l’ONG, le journalisme est “mis à rude épreuve” en Afrique du Nord, “par la volonté manifeste des dirigeants de contrôler la presse, et d’attaquer les journalistes qui enquêtent sur les sujets sensibles de la corruption ou couvrent les soulèvements populaires”.
Par ailleurs, si vous désirez faire carrière dans le journalisme au Maroc, vous serez le plus souvent amené à faire une formation en journalisme, toutes sections de baccalauréat confondues.
Dans la presse régionale et partisane, les salaires peuvent aller de 2500 dhs à un maximum de 9000 dhs. La situation est plus favorable au niveau de la presse francophone privée, avec un salaire minimum de 6000 dhs pouvant même atteindre les 30000 dhs dans certains cas.