Deuxième parent au même titre que le professeur, le conseiller d’orientation aide les jeunes étudiants à trouver leur domaine de prédilection en leur faisant visiter les vestiges des divers métiers, leurs avantages, inconvénients et débouchés. Les premiers conseillers d’orientation ont été formés aux Etats-Unis vers les années 1800. Toutefois, certains ethnologues pensent que le principe de la mission d’un conseiller d’orientation a vu le jour en Grèce Antique, à Athènes et Rome par le biais des enseignements de Platon et Aristote. D’autres révèlent que le métier est plutôt né au Moyen-Age durant lequel Tomaso Garzoni aurait rédigé “Universal Plaza of all the Professions in the World” (1626), un texte sur les options de carrières professionnelles. Aujourd’hui le métier s’est largement démocratisé puisque ces conseillers optent de plus en plus pour des plateformes en ligne que peut consulter l’étudiant chez lui sans avoir à se déplacer au bureau de ces conseillers. Ils proposent des tests et tentent de révéler le meilleur métier qui concorde avec le profil de l’élève. Ils posent comme des médecins le diagnostic le plus précis qui aide l’étudiant dans sa quête du parcours professionnel qui lui convient. Ils le réconfortent et le soutiennent.
Le conseiller d’orientation peut travailler au sein d’une école ou dans son propre cabinet. Il joue un rôle dans:
Un bon conseiller d’orientation est patient, a le sens de l’écoute, est digne de confiance et est bon communicant. Il est bien organisé et est ouvert sur l’actualité internationale. Il se documente souvent et s’informe en continu par rapport aux métiers et à leurs perspectives d’évolution. Il a le sens du relationnel et sait réconforter parents et élèves angoissés. Il est aussi curieux, perspicace et sait identifier le profils des étudiants qui désirent s’orienter. Il a une énergie positive qu’il communique en permanence et est enthousiaste et motivé. Un bon conseiller d’orientation est enfin un tiers qui soutient les étudiants en difficulté et les renseignent sur l’éventail des métiers qui existent d’où sa culture très étendue et large.
Il est possible d’exercer en tant qu’enseignant ou suivre un cursus spécialisé de 2 ans au Centre d’orientation et de planification de l’éducation. La formation est polyvalente et axée sur les techniques d’information, statistiques et démographie. Mais la tâche du conseiller ne se limitant pas à l’orientation, il doit avoir un minimum de bases en psychologie. Il côtoie pour ce, énormément, ces spécialistes.
D’après une enquête réalisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, la première source d’information, est d’abord les amis, ensuite la famille, les enseignants et les médias. Seule une proportion de 27% affirme avoir recours aux centres d’information et d’orientation spécialisés. Le métier de conseiller d’orientation reste encore quelque peu méconnu au Maroc. Le centre du conseil et d’orientation (CCO) reçoit chaque année, plus de 25.000 demandes d’information, dont 35% sous forme de visite directe, 30% par courrier, 10% par appel téléphonique et 25% sous forme de visite au cyber. Orientation ou désorientation? Pour enrichir sa documentation, le centre noue des contacts directs avec les ambassades étrangères, des établissements de formation publics et privés au Maroc et à l’étranger. Parmi les organismes d’orientation au Maroc:
Enfin l’un des défis du métier est de joindre la compétence des conseillers d’orientation et les moyens des centres d’orientation, populariser le métier et créer une agence nationale d’orientation et d’évaluation.
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