Passionné par l’étude des vestiges du passé, l’archéologue travaille sur le terrain où il elle dirige des fouilles mais aussi en laboratoire. Il est employé par les services du patrimoine, les musées. L’archéologue est souvent un enseignant-chercheur. Il met au jour les anciennes ruines superbes du monde, témoins de la grandeur de l’Homme. A titre d’exemple, le Machu Picchu, un site de l’Inca 15ème siècle qui aurait été une des résidences de l’empereur Pachacútec, a été «découvert» par l’archéologue Hiram Bingham en 1911. Pompéi, une ville romaine antique près de l’actuelle Naples, a été détruite et ensevelie dans les cendres et les pierres ponces après l’éruption du Vésuve en 79 après JC. Environ 2,5 millions de personnes visitent Pompéi chaque année. Ces vestiges sont recensés au niveau du Patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies). Les archéologues norvégiens ont récemment découvert les premières traces des peintures rupestres de l’Homme des cavernes en Afrique du Sud. Elles dateraient de 73 000 années et réaffirment l’idée que le berceau de l’Humanité est l’Afrique où l’Homo Sapiens a vu le jour.
L’archéologue tente de reconstituer le passé de civilisations aujourd’hui disparues en utilisant les indices qu’il trouve dans des fouilles notamment.
Ses missions sont multiples dont:
L’archéologue combine réflexions théoriques et preuves concrètes. Il est curieux et patient. Il use d’une démarche scientifique logique et précise. Il ne baisse jamais les bras. Les fouilles peuvent durer des mois sans résultats. Il sait savourer le cheminement de sa quête sans pour autant chercher sa satisfaction dans les résultats obtenus.
Il accompagne les ingénieurs ainsi que divers professionnels lors de fouilles préventives qui visent à éviter la destruction d’un vestige historique. Il sait communiquer, travailler en équipe de manière efficace et efficiente.
Il est enfin rigoureux et organisé et tente de comprendre le présent à travers le passé créant ainsi une certaine continuité dans le temps.
L’archéologie est un métier exigeant. Beaucoup de connaissances théoriques sont nécessaires avant de pouvoir pratiquer sur le terrain. La sélection est importante, car peu de postes sont disponibles en France. En fonction de la spécialité et de la civilisation choisies, l’archéologue peut être amené à vivre à l’étranger, en Égypte par exemple si l’étudiant a choisi de se spécialiser en égyptologie. Les stages sont le meilleur moyen d’apprendre le métier et de nouer des contacts qui peuvent s’avérer utiles par la suite.
Les études d’archéologie sont longues (minimum bac+5). Il est possible de faire un:
Différentes filières sont ouvertes : arts du feu (métal, verre, céramique, émaux), arts graphiques, arts textiles, mobilier, peinture, photographie, sculpture.
En parallèle de longues études théoriques, il est indispensable de participer à des chantiers de fouilles archéologiques pour appréhender correctement le métier d’archéologue.
L’archéologue peut aussi se tourner vers l’enseignement universitaire.
Les spécialités archéologiques sont réparties en périodes : l’archéologie de la Préhistoire (absence de sources textuelles), l’Archéologie de la Protohistoire(peuples n’ayant pas de sources textuelles mais étant cités dans ceux de peuples contemporains) et l’archéologie des Périodes historiques (existence de sources textuelles). Il existe aussi des spécialisations archéologiques faites suivant le type d’artefacts étudiés (céramiques, bâti), ou à partir de la matière première des artefacts étudiés (pierre, terre crue, verre, os, cuir).
L’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (Insap), à Rabat, collabore avec des entreprises locales et internationales notamment françaises dans l’élaboration d’une carte archéologique du Maroc. Aujourd’hui les prospections de terrain se poursuivent dans le Bassin du Sebou. Ce sont d’ailleurs, ces recherches qui ont permis de collecter les artefacts du musée de Rabat et ont fait du site de Volubilis, ancienne cité romaine, un lieu de tourisme par excellence et de recenser plus de 400 sites archéologiques. Le pays regorge de vestiges tout aussi varié ce qui fait la richesse de son Histoire. En 2014, le Musée national d’archéologie de Rabat, comme 13 autres musées marocains, a été mis sous la tutelle de la Fondation nationale des musées afin d’exposer les vestiges retrouvés à l’échelle internationale notamment au Musée des civilisations d’Europe et de Méditerranée (MUCEM). Il est alors décidé de rénover le bâtiment, de réorganiser légèrement l’exposition permanente, et de rouvrir le musée en avril 2017 sous le nom de « Musée de l’histoire et des civilisations »En effet, de nombreuses civilisations s’y sont succédées. Avec d’organismes internationaux comme l’Unesco, le Maroc développe cette science et fait sa promotion de plus en plus.
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