Le métier Ambulancier au Maroc

Présentation du métier: Ambulancier

Ce héros du « Transporteur » film américain, chargé de cargaisons de haut risque, n’est rien que l’ambulancier qui sauve quotidienne des vies en assurant leur transport. Plus, ce n’est pas qu’un simple conducteur, c’est aussi un auxiliaire de la santé au service du patient. Il surveille son état en utilisant au besoin des appareils d’assistance médicale et en ayant recours à ses acquis en secourisme.

Il transmet aussi au personnel soignant les informations dont il dispose sur son état. L’ambulancier n’est jamais seul. Il est souvent accompagné d’autres professionnels de la santé: infirmiers, médecins.

Dans des pays comme le Japon, où le vieillissement important est à la défaveur de la population qui, comme partout dans le monde souffre d’un mode de vie de moins en moins sain, le nombre d’appels d’ambulance, en 2017 a augmenté de plus de 2 %  pour atteindre le chiffre record de 6 342 096 envois, d’après l’Agence de gestion des incendies et des désastres.

Cela correspond à un million de plus d’envois d’ambulance qu’en 2007, avec 17 000 cas par jour. Le travail de l’ambulancier se fait tout aussi primordial que celui du médecin soignant. C’est d’ailleurs, le combat perpétuel des ambulanciers, celui de la reconnaissance. Malgré leur rôle important, leur métier demeure fort méconnu et ce n’est qu’une minorité qui leur attribue le statut de spécialiste de l’urgence.

Les principales responsabilités de l’ambulancier

Pour être un bon ambulancier, il faut savoir maîtriser son stress et ses émotions afin de ne pas perdre le contrôle sur le véhicule quelque soit la gravité de l’état du malade transporté. La vigilance dans la conduite est le maître mot ainsi qu’une bonne connaissance des principaux itinéraires à emprunter. Il faut avoir un minimum de connaissances scientifiques et  maîtriser les gestes de premier secours.

Un bon ambulancier se doit d’être discipliné et responsable puisqu’en plus de la conduite, il assure la tenue des divers documents administratifs (hospitaliers, Sécurité sociale). Il doit  être réconfortant mais aussi savoir communiquer avec le restant du personnel de santé à bords, calmement.

Enfin, tenez bien votre souffle, un ambulancier doit aussi savoir prendre des risques, emprunter telle voie plutôt qu’une autre afin de sauver la vie du blessé par exemple, car tout se joue sur la seconde près.

Comment devenir Ambulancier ?

L’ambulancier est titulaire soit d’un diplôme de brevet ou d’un baccalauréat professionnel mais doit posséder impérativement, un permis de conduire de plus de 3 ans et un certificat médical de vaccinations et de formation aux gestes et soins d’urgence.

Il doit intégrer une école spécialisée et s’acquitter d’un stage dans une société d’ambulance. Il peut travailler soit dans le secteur privé où il est considéré salarié, ou dans le public et exercer en milieu hospitalier. Cependant, le salaire d’un ambulancier dans le secteur public reste quand même, aux alentours du SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance en dessous duquel aucun salarié de plus de 18 ans ne peut être payé) seulement.

Le conducteur ambulancier peut se spécialiser dans le transport sanitaire pédiatrique ou d’urgence.

Après quelques années de pratique, le conducteur ambulancier peut aussi devenir régulateur. Il devra alors se charger des appels d’urgences, établir le planning des interventions ou même être à la tête d’autres ambulanciers et les encadrer.

Un conducteur ambulancier expérimenté peut enfin, travailler pour son compte et devenir chef d’entreprise en libéral. Dans ce cas, il lui faudra obtenir l’agrément des services préfectoraux et acheter un véhicule conforme aux exigences de la profession.

Les opportunités du métier d’Ambulancier au Maroc

Le transport sanitaire au Maroc est un défi à relever. Le pays ne dispose que d’une ambulance pour 50.000 personnes. Le nombre d’ambulances fonctionnelles en 2007 s’élevait seulement à 716 dont 417 ambulances légères, 238 ambulances fourgon.

De plus, la majorité des ambulances fonctionnelles ne sont pas équipées, d’après une étude réalisée en 2008 sur la répartition du parc ambulancier au Maroc. Le secteur souffre de sous-équipement, de personnel non formé, état déplorable des véhicules ainsi que de flagrantes inégalités entre le milieu rural et urbain.

En effet, la répartition des ambulances est essentiellement concentrée dans le milieu urbain avec 434 ambulances contre seulement 282 unités en milieu rural.

C’est ainsi qu’en 2013, sous le mandat de l’Ouardi et dans le cadre de « la mise en application du Plan national de prise en charge des urgences pré-hospitalières », le parc sanitaire du ministère de la Santé a été renforcé par l’acquisition de 144 véhicules dont 85 ambulances et 59 unités sanitaires mobiles avec un budget total d’environ 82 millions de dirhams. 12 ambulances sont médicalisées et bien équipées en réanimation et sont destinées à déplacer les cas les plus urgents.

L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), un établissement public administratif marocain oeuvre aussi de son côté au développement du secteur en collaborant avec des entreprises privées pour la formation d’ambulanciers qualifiés.

Ressources gratuites pour exceller en tant qu’iambulancier

• https://www.formationambulancier.fr/03-telecharg/03-00-menu-telecharg.html#pdf, cours pour devenir ambulancier.
• http://irfssidf.free.fr/partage/AA_1-2-3-4-5_V2.pdf, guide de l’ambulancier.
• https://www.formationambulancier.fr/02-aux/m3aux-potentiel/0301-aux-malaise.html, quelques notions de secourisme.