Le tourisme ouvre les frontières et embauche énormément de professionnels. Le secteur du tourisme crée plus de 70 milliards de dollars de richesse dans le domaine avec une hausse toujours fulgurante du nombre de touristes étrangers. Il profite à la population locale et internationale et n’épargne aucun coin du monde.
Le secteur regroupe plusieurs sous secteurs: hôtellerie, restauration, guide, cuisine et repose sur la composante ethnico-sociale de manière importante.
C’est l’un des secteurs les plus dynamiques au monde. Il représente désormais 9,5% du PIB mondial et poursuit sa croissance tant en termes financiers que de création d’emplois, comme le révèle le Travail & Tourism Report 2015 publié par le World Economic Forum (WEF) : le secteur représente aujourd’hui 266 millions d’emplois directs et indirects, soit 1 emploi sur 11 sur la planète, rapport qui pourrait passer à 1 sur 10 d’ici 2022.
Le Maroc occupe une place relativement confortable concernant le tourisme à l’échelle continentale, il fait partie du trio de tête constitué avec l’Afrique du Sud et l’Égypte, cependant, à l’échelle mondiale le Maroc arrive à la 29ᵉ place et rêve de se hisser à la 20ᵉ place à l’horizon 2020.
En 2011, le nombre d’arrivées touristiques au Maroc subit une baisse de 0,2 % totalisant 10,177 millions contre 10,282 millions en 2014. Néanmoins, la ville ocre a vécu en 2018 un flux touristique exceptionnel , d’arrivées, de nuitées et de taux d’occupation, d’après la MAP: Maghreb Arabe Presse, une agence de presse étatique marocaine.
La ville rouge a enregistré durant la période janvier-novembre 2018 plus de 2,4 millions d’arrivées.
Les nuitées ont enregistré pour leur part plus de 7,2 millions durant la même période, et il est prévu que ce chiffre grimpe pour atteindre plus de 8 millions de nuitées à la fin de l’année en cours.
Le taux d’occupation a grimpé de son côté de près de 6 points pour atteindre 58% . Chez les grandes enseignes hôtelières, ce taux d’occupation a également augmenté pour se situer entre 70 à 80%.
Le nombre de touristes provenant des marchés français, allemand et espagnol par exemple ont connu une hausse respective de 14%, 25% et 52%. La même tendance est observé du côté des nouveaux marchés émetteurs de touristes pour le Maroc tels le chinois ou celui d’Europe de l’Est, qui ont enregistré des hausses de 2 fois plus.
Le tourisme interne représente, lui, 30% des nuitées, soit le deuxième marché après la France.
Marrakech a reçu ainsi, le prix de la meilleure destination MICE (Meetings, incentives, conferencing, exhibitions) attribué par les Tours opérateurs espagnols et a été classé, pendant les 10 dernières années dans le Top 10 des destinations préférées des voyageurs publié par le site américain spécialisé “TripAdvisor”.
Face au monopole de la ville rouge, l’un des défis du pays est de développer le tourisme dans les autres villes marocaines afin de profiter d’un essor touristique équitable et généralisé.
Pour travailler dans le domaine du tourisme, il faut être curieux et ambitieux, maîtriser l’anglais, la première langue internationale mais aussi les langues étrangères en général.
Il faut avoir une culture générale large et apprécier l’échange d’idées, la créativité, le partage et l’innovation. L’ouverture de l’esprit est importante. L’engouement pour tout ce qui est inconnu l’est également.
Il faut aimer voyager, aller à l’aventure et surtout faire preuve d’une certaine intelligence afin de créer une mixture originale des cultures qui pourrait servir par exemple, dans la décoration interne d’un établissement touristique et qui soit attrayante.
Il faut faire preuve d’endurance et de flexibilité. Les opportunités de développement de ses soft skills sont nombreuses dans le secteur. Enfin, il faut maîtriser l’outil informatique puisque le tourisme comme la plupart des secteurs se tourne vers la numérisation. On peut citer un simple exemple, celui de la réservation des chambres d’hôtels et billets d’avion en ligne.
Pour exercer dans le secteur du tourisme, il faut être titulaire d’une licence ou d’un master d’une école ou institut spécialisé. Il est possible de faire un master en:
L’industrialisation du tourisme, le développement des nouvelles technologies ayant donné naissance à des métiers qui n’existaient pas et qui nécessitent des compétences spécifiques, d’ou une hyperspécialisation.
Chaque année, d’après Jean-Jacques Descamps, ancien secrétaire d’Etat au Tourisme, 660 jeunes diplômés se présentent sur le marché du travail avec un master tourisme.
Il est possible de travailler dans des établissements hôteliers ou agences touristiques à titre d’exemple.
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