Le sport, une passion pour certains, un passe-temps pour d’autres, ou même un gagne-pain, est un secteur très attrayant qui ne cesse de se développer.
Depuis l’Antiquité, le sport s’est inscrit comme étant une part de l’héritage des civilisations. Il existe une large variété de sports différents dans lesquels il est possible de se spécialiser chacun occupant une place bien spécifique en fonction des pays et des cultures.
Le football ou Maroc, le tennis, le rugby ou encore le cricket en Angleterre, en Inde ou au Pakistan. Le hockey sur glace, le basketball, le baseball et le football américain en Amérique du Nord et plus précisément aux Etats-Unis Canada, ou le cyclisme et rugby en France.
Plus qu’une composante culturelle, le sport constitue un marché qui représente près de 2 % du PIB des pays développés comme en France, soit 37 milliards d’euros. Ce chiffre prenant en compte tous les biens liés au sport, mais aussi la gestion des infrastructures sportives et les services associés.
Le football par exemple pratiqué en 2006 par environ 264 millions de joueurs à travers le monde, possède le statut de sport numéro un dans la majorité des pays. Sa traditionnelle source de recettes la billetterie représente 10% de l’économie de football.
La billetterie ayant quand même a un poids énorme dans le marché du sport puisque durant la saison 2008-2009, Manchester United a connu une affluence moyenne de 75 300 spectateurs. 30% du marché sont accaparés par le sponsoring,60% correspondent au droit de retransmission des matchs à la télévision dont les coûts s’élèvent à 748 millions d’euros par an depuis 2016. Le sport est donc toute une industrie lourde et rentable mais aussi un élément important du soft-power d’une nation et de ses relations internationales .
Au Maroc, l’économie du sport prend de plus en plus de place. Le secteur se professionnalise et le pays organise plusieurs compétitions continentales et internationales.
Le Maroc affiche une réelle volonté d’être un des pays influents du continent africain, notamment à travers le sport. Le pays développe de plus en plus d’infrastructures sportives et hôtelières nécessaires. Ainsi, dans les environs de Casablanca, un projet de la « Ville sportive » devrait voir le jour en 2021. Il s’agit de la construction d’un grand stade, qui devrait renforcer le dossier de candidature du royaume pour l’organisation du Mondial de 2026, plusieurs stades d’entraînements aux normes FIFA, une salle omnisports couverte, des piscines.
En 2013 et 2014, Marrakech avait reçu la Coupe du monde des clubs, organisée pour la première fois sur le sol africain.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami, avait signé à Budapest avec Marius Vizer (président de la fédération internationale de judo) un protocole d’accord pour l’organisation par le Maroc de six grandes compétitions mondiales de judo durant les trois prochaines années. Le Maroc travaille également sur le développement de la pratique du golf pour augmenter notamment l’industrie du tourisme.
Cependant une étude de l’Observatoire de la Consommatin de Wafasalaf révèle que le sport pourrait avoir un plus gros poids dans le développement économique du Maroc. En 2014, le secteur représentait seulement 0,66% du PIB national et employait 240.000 personnes. Le budget du Ministère de la Jeunesse et des sports se situe autour de 2,5 milliards de dhs, selon les chiffres de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM).
Plus de 600 millions de dirhams ont été affectés à la construction de 800 terrains de proximité pour la période 2018-2020 (données datant de février 2018), et la création d’un baccalauréat sport est prévue vers les horizons de 2020.
D’autre part le sport, une activité jugée bénéfique pour l’amélioration de la condition physique est ainsi la principale raison qui pousse les Marocains à pratiquer un sport. Pour 90% des Marocains d’après cette même étude, la pratique sportive contribue à l’éducation des enfants. Cependant le coût élevé de la pratique sportive peut représenter un frein, le budget mensuel moyen consacré par habitant étant estimé à 125 dhs.
Le sport demeure donc un secteur à fort potentiel au Maroc, surtout dans les années à venir.
Il faut aimer le sport évidemment, suivre son actualité, le pratiquer de préférence. Joindre sa passion à un projet original et attrayant puisque c’est la tendance du moment.
Il faut être ouvert, communiquer, partager en continu et allier au sport un bagage scientifique et linguistique qui puisse renforcer vos compétences et ajouter une certaine plus-value.
Le domaine du sport est très vaste. Chacune de ses spécialités requière des qualités différentes. Vous pouvez aspirer à devenir un athlète et vivre de ça, comme vous pouvez aspirer de devenir un gestionnaire d’équipe ou d’événements sportifs, un médecin du sport, un marketeur de compétitions sportives, ou un analyste de données sportives…
Pour travailler dans le secteur du sport il est possible de faire une licence dans un établissement public ou institut comme à Settat et à Casablanca ou obtenir un brevet professionnel du sport qui permet d’exercer les métiers d’animateur, de moniteur ou d’éducateur sportif dans des associations, des clubs sportifs, ou des établissements d’accueil, auprès d’enfants, de jeunes, d’adultes ou de personnes âgées.
Il y a aussi la possibilité d’intégrer un Bachelor : une formation de 3 ou 4 ans en école privée, qui spécialise en sport business et facilite l’insertion professionnelle. Comme on peut poursuivre des études en médecine générale et se spécialiser en médecine de sport ou même faire une licence en journalisme et devenir journaliste de sport, ou une licence en management de sport.
Ainsi travailler dans le monde du sport ne se résume pas qu’à la pratique sportive de haut niveau, mais englobe diverses métiers comme dirigeant d’un club sportif, organisateur d’événements sportifs, vendeur en articles de sports. Le marché de la distribution d’articles de sport aurait engendré environ 10 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2017.
Le sport est donc un domaine porteur puisqu’il est considéré comme l’un des éléments clés de la mondialisation et est en plein essor malgré les quelques défis qu’il devra surmonter à savoir les coûts croissants de ses infrastructures.