Les métiers ayant trait au soin et au confort de l’animal connaissent une forte expansion. De nouveaux métiers voient le jour : masseur, ostéopathe spécial animaux, animateurs de sites de rencontres pour des animaux de compagnie, comportementaliste canin.
D’autre part, cette culture d’animal de compagnie est très développé dans le monde. 45 % des ménages québécois possèdent un animal domestique à titre d’exemple, d’après l’AMVQ: Association des médecins vétérinaires québécois. Aux Etats-Unis, entre 6 et 8 millions chats et chiens sont recueillis au niveau de refuges: shelters.
La somme mise en jeu annuellement par les organisations de protection animale est estimée à 1 milliards de dollars, d’après l’organisation américaine Humane Society of the United States, en 2014. Le secteur des soins animaliers regorge d’opportunités et ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde.
Près de 1 400 vétérinaires exercent au Maroc selon les derniers chiffres de l’Ordre national des vétérinaires (ONV), dont les deux tiers dans le privé.
De plus, plusieurs villes marocaines comme Casablanca, Rabat, Agadir comptent des parcs animaliers riches en espèces animales notamment reptiles en voie de disparition et autres oiseaux rares. D’ailleurs, Casablanca a accueilli la 1ère édition du Salon Animaly du 25 au 27 janvier 2019 avec divers exposants d’oiseaux rares, chiens de race, chats d’exception, reptiles et poissons.
Le but étant de présenter des conseils quant à leur mode de vie et les possibilités de les adopter et de promouvoir le secteur en faisant prévaloir le savoir-faire de ces experts.
Cependant le secteur des soins animaliers est parfois délaissé et doit connaitre un important développement. C’est ce qui explique le nombre dangereux de cas de rage animal qui s’élève à 400 cas chaque année, d’après l’Office national de sécurité sanitaire (ONSSA).
De même, l’animal de compagnie étant une mentalité qui s’instaure petit à petit au Maroc, nombre de propriétaires d’animaux achetés ou adoptés n’hésitent pas à les abandonner sans les vacciner ou les stériliser.
Cependant, on observe la multiplication d’associations, mais aussi de bénévoles qui s’occupent de soigner et faire adopter ces animaux. Le budget de fonctionnement des associations ne dépasse toutefois, 600.000 dirhams et reste loin de subvenir à tous les besoins des animaux, notamment les soins et l’alimentation.
C’est ainsi que de nombreux amoureux des animaux ont crée une communauté d’ « animaux abandonnés ou sauvés des rues » sur les réseaux sociaux suivie par près de 10 000 personnes.
Les soins animaliers est un domaine de passion et de responsabilité qui requiert le travail avec des animaux de tout genre, leur manipulation sans crainte et avec assurance.
Il faut être rigoureux et habile mais aussi vigilant car l’animal est aussi fragile qu’un bébé. Il faut maîtriser pour ce, les besoins particuliers à chaque race, son alimentation, entretien.
S’il faut y donner du cœur, il faut aussi y consacrer tout son temps et sa patience, communiquer avec les spécialistes du domaine comme le vétérinaire. Se documenter par rapport aux normes d’hygiène et de soin dans les pays étrangers est enfin primordial.
Pour travailler dans ce secteur, il faut suivre une formation dans un institut spécialisé en soins animaliers, santé animale ou zoologie.
Ce monde ne se résume pas à être vétérinaire. Certes, les études de vétérinaire durent en moyenne 7 ans. Le vétérinaire diagnostique, soigne et opère les animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages. Il peut se spécialiser en santé publique animale, pathologie animale, chirurgie des animaux, ophtalmologie vétérinaire ou encore en sciences de l’animal de laboratoire.
Mais, il existe aussi une variété de métiers liés à l’élevage, l’entraînement, la protection ou le commerce.
Il est possible de devenir:
Des débouchés qui augmentent de manière importante surtout que le secteur se professionnalise de plus en plus. Il est ainsi possible de travailler: