Si autrui passe pour vous, avant soi, le domaine du social peut vous apporter plus que ce que vous imaginez. Au moins 2,7 millions d’enfants vivent dans des orphelinats ou d’autres établissements spécialisés dans le monde entier, selon de nouveaux chiffres rendus publics jeudi 1er juin par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). « Des enfants déjà rendus vulnérables par la séparation familiale courent un risque accru de violence, d’abus et de dégâts »,comme le soutient Cornelius Williams, Directeur associé de la protection de l’enfance à l’UNICEF.
L’Europe centrale et orientale a le taux le plus élevé dans le monde, avec 666 enfants sur 100 000 vivant en établissements, soit plus de cinq fois la moyenne mondiale qui est de 120 enfants sur 100 000.
Les pays industrialisés, l’Asie de l’Est et la région du Pacifique ont le 2e et le 3e taux le plus élevé avec respectivement 192 et 153 enfants sur 100 000. Le secteur emploie plus de 900 000 personnes notamment en France, principalement dans des structures associatives ou publiques.
D’après le US. Bureau of Labor Statistics, les États-Unis comptent parmi les pays qui consacrent le budget le plus élevé au secteur social soit 500 milliards de dollars et ce sont plus de 64,3 millions de personnes qui sont actives dans au moins une association, en 2011.
Avec le vieillissement de la population, l’augmentation du taux de natalité et la volonté d’intégrer au mieux les personnes handicapées et d’accompagner celles en difficultés sociales, le secteur du social connait un important essor.
Le montant des subventions publiques accordées aux associations de la société civile a atteint plus que 2 milliards de DH en 2014, outre des aides non pécuniaires, tels l’accompagnement, l’encadrement et le soutien technique et logistique. Le nombre d’associations a atteint les 130000 en 2014, d’après le « rapport gouvernemental annuel sur le partenariat entre l’Etat et les associations et organisations de la société civile ».
L’INDH: l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) vise, d’ailleurs à réaliser plus de 38.314 projets au profit de 9,7 millions de personnes, dont la moitié vivent dans le monde rural.
Par ailleurs, l’Etat marocain tente de développer le système de sécurité sociale et de démocratiser l’accès aux soins via notamment l’Assurance maladie obligatoire pour les salariés et le Ramed pour les plus démunis. Le pays s’intéresse de plus en plus au social dont le développement doit aller en parallèle avec celui du secteur économique.
Pour travailler dans le secteur du Social, il faut être mordu des activités à but non lucratif et posséder des qualités d’écoute et d’empathie.
L’autre étant la priorité, il faut faire preuve de responsabilité, d’altruisme et d’attention. Affection et soutien sont les piliers de ce secteur. Il faut aussi être dynamique, communiquer sa joie de vivre et son enthousiasme et multiplier les expériences dans le domaine associatif.
Il faut se créer un réseau, innover et penser à un projet qui est susceptible d’être présenté à l’Etat par exemple quelque soit le domaine: patrimoine culturel, sport, animaux, orphelins, environnement, énergies vertes.
Pour travailler dans le domaine du social, il faut être titulaire d’une licence dans un institut spécialisé. Il est aussi possible d’opter pour un DU diplôme universitaire en éducation spécialisée, ou service social. Il est possible de travailler dans:
Le secteur cache beaucoup d’horizons de développement de soi et d’ouverture sur l’Autre.
Institut de Formation aux Fonctions Sociales et Éducatives Spécialisées