Il y a 4,66 naissances dans le monde chaque seconde, soit 280 par minute ou un peu plus de 147 millions par an en 2017. Cela représente 403,2 nouveaux-nés par jour. Le taux d’accroissement naturel de la population mondiale baisse régulièrement : de 2,04 % à la fin des années 1960, à 1,12% par an aujourd’hui en raison du développement des moyens de contraception, féminisation croissante du secteur du travail et augmentation du coût de vie.
De plus en plus de puériculteurs sont alors sollicités, ces professionnels qui se spécialisent dans la petite enfance: éducation, santé, commerce (biberons, habits). Le marché des articles pour bébés représentait un chiffre d’affaires de plus de 3 Milliards d’euros en 2015 et 2016. Selon la FJP (Fédération française des industries jouet-puériculture), le budget moyen alloué à l’équipement d’un nouveau-né en France est de 1 500€.
La profession est exercée en très grande majorité par des femmes, mais, en principe, un homme aussi peut être puériculteur. Certes des qualités dites féminines telles l’attention et la tendresse sont requises mais cela n’exclut pas les hommes du métier.
Bien que la natalité ait baissé au Maroc en passant à une moyenne 2,21 enfants par femme en 2014, selon le HCP, le secteur du marché des bébés continue de progresser du fait de la démocratisation des articles bébés et des gros budgets alloués à la promotion par les marques.
Le taux de croissance du marché s’est établi à 7,5% par an sur les trois dernières années. Euromonitor, le leader mondial des études de marché stratégiques estime une évolution à 346 millions de dollars (3,25 milliards de DH) pour un milliard et 276 millions unités vendues en 2017.
D’autre part, dans un contexte d’émancipation féminine et de changement de mode de vie, le métier de puériculteur est de plus en plus sollicité.
L’enseignement pré-scolaire au niveau des crèches au Maroc est en plein essor et de plus d’infirmiers se spécialisent dans le secteur de la puériculture surtout avec les besoins croissants dans le domaine du néonatal.
D’après, un rapport de l’Unicef 1 nouveau-né prématuré sur 56 meurt au Maroc. D’ou l’importance de développer la formation et la prise en charge des bébés par le puériculteur.
Pour travailler dans le domaine de la puériculture, il faut aimer bien évidemment les petits enfants. Pourquoi? Qui ne fond pas devant un petit bébé « trop chou aurait-on dit ».
Il faut avant tout être patient, avoir le sens de la responsabilité. Il faut développer des qualités en maîtrise de l’outil informatique indispensables notamment au e-commerce spécialisé dans la vente d’articles pour bébés.
Il faut posséder des compétences en management et marketing et être passionné. Le métier implique divers déplacements quand on travaille avec des entreprises internationales. Il faut être prêt à faire des sacrifices et assurer des gardes de nuit au niveau des hôpitaux et cliniques, ce qui sous entend aussi vigilance, autonomie, attention et affection. Le bébé ou l’enfant étant très fragile et ayant des besoins particuliers.
Pour travailler dans le secteur de la puériculture, il est conseillé, mais pas nécessairement, de disposer d’un diplôme d’État d’infirmier ou de sage-femme et réussir un concours d’admission dans une école de puériculture ou intégrer une faculté de médecine et de pharmacie qui propose une licence professionnelle en puériculture.
Il est possible de travailler dans :
Le puériculteur travaille toujours au sein d’une équipe de personnels soignants, d’éducateurs de jeunes enfants ou de travailleurs sociaux et exerce dans différents types d’espaces et d’organismes d’ou la nécessité d’une formation polyvalente.
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