Avec le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie, l’accès au soin s’affirme de plus en plus en tant que droit vital et indispensable.
En effet on observe aujourd’hui, un nombre toujours croissant de professionnels d’assistance médicale et technique, de rééducation ou de soignants dans le monde. L’agence WHO affiliée à l’ONU estime aujourd’hui 19,4 millions d’infirmiers et seulement 1,3 million professionnels techniciens dans le domaine de la santé.
Les soins de santé quant à eux, représentent une part de 17,9% du produit intérieur brut par habitant. Avec plus de 7 milliards d’habitants, le paramédical est donc le deuxième bras droit de la santé et vient soutenir le secteur médical.
Alors que sa population connait une croissance exponentielle puisqu’en 2018, le Maroc comptait plus de 35 millions habitants. Le défi de la santé s’avère ainsi, l’un des principaux défis de la politique nationale sanitaire au même titre que :
C’est dans ce contexte-ci que le paramédical vient soutenir de plus en plus le domaine médical. Infirmiers, puériculteurs, orthophonistes, osthéopathes, psychomotriciens sont fortement recherchés.
Au Maroc, on recense moins d’une centaine de psychomotriciens et d’ostéopathes. Or, le besoin en psychomotriciens notamment est de l’ordre de 1 pour 1 000 habitants. Le secteur du paramédical est donc un secteur qui se développe de plus en plus et que l’on peut considérer comme un marché porteur.
Pour exercer dans le secteur du paramédical, il faut être curieux quant aux nouveautés dans le domaine médical. Il faut être habile et savoir manipuler les nouvelles technologies de traitements. Il faut constamment se documenter sur les nouveautés du domaine, notamment sur internet, et pour ce, maîtriser l’anglais. Il faut être patient, savoir réconforter le malade, être à son écoute. Il faut avoir le tact humain et vouloir avant tout servir autrui.
Le paramédical étant associé au médical, il faut aimer et savoir travailler en équipe afin d’assurer une bonne prise en charge du malade. Enfin, il faut avoir « petite tête», ne jamais se reposer sur ses acquis et les développer que ce soit par des séminaires de formation continue ou via l’expérience professionnelle.
On recense une vingtaine de métiers dans le domaine du paramédical. Ces métiers recrutent à différents niveaux de formation et de diplômes.
Il est possible de faire une licence à Bac+3 et d’évoluer ou de se spécialiser grâce à des concours internes. Il faut intégrer pour ce, des instituts spécialisés ou écoles paramédicales privées.
Un aide-soignant peut devenir infirmier. Un infirmier peut évoluer en infirmer anesthésiste, de bloc opératoire ou infirmier cadre. De plus, pour faire face à une pénurie de médecins, les professionnels paramédicaux acquièrent de plus en plus de responsabilités.
Les opticiens peuvent renouveler les ordonnances médicales et les infirmières ont le droit d’effectuer un vaccin contre la grippe sans ordonnance. Se développent également les prestations à domicile afin de réduire les dépenses de santé.
Intégrer le secteur paramédical permet de devenir:
Majoritairement salariés, du secteur public, privé ou associatif, les professionnels du paramédical travaillent dans les hôpitaux et les cliniques, les centres médico-sociaux, les maisons de retraite, les cabinets médicaux, les centres d’imagerie médicale, les laboratoires d’analyses, et parfois à domicile. Ces métiers peuvent aussi s’exercer en libéral.
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