Le développement durable est au cœur des débats internationaux qui occupent de plus en plus de pays. Avec la multiplication des conférences comme les conférences de Parties COP: de la COP1 à Berlin à la COP21 à Paris, 22 à Marrakech ou 25 prévue au Chilie, fin 2019, la nécessité d’intégrer la problématique de l’Environnement aux objectifs économiques s’impose.
Le secteur de l’environnement est un secteur porteur. Selon l’ADEME: l’Agence française de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie, le nombre d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables en France, devrait passer de 52 000 en 2007 à 120 000 en 2012 soit plus de 2 fois plus.
Le développement durable faisant le sujet des politiques gouvernementales et de l’entreprise. Les objectifs du développement durable permettraient de doubler le taux de croissance des richesses produites annuellement d’ici 20130, d’après le McKinsey Global Institute.
Ainsi, l’ingénierie de l’Environnement est désormais une pièce maîtresse des stratégies industrielles et est de plus en plus recherchée. Depuis 2014, le label des industries technologiques performantes « GreenTech » ne cesse de gagner du terrain et à sa tête les entreprises allemandes.
Le Maroc œuvre depuis la dernière décennie à instaurer les fondements d’une économie verte. A la suite de la COP22 organisée a Marrakech en 2017, celui-ci affirme sa firme volonté à prendre en compte les atteintes environnementales dans les politiques publiques afin de renforcer sa croissance économique mais aussi créer des emplois verts durables.
L’objectif étant d’atteindre 25000 emplois en 2013 et 70000 en 2020 fin de répondre aux nomes internationales. La formation en environnement au Maroc devient donc un bon créneau.
Ainsi le secteur de l’ingénierie de l’environnement apparaît comme un secteur porteur, nouveau et fortement sollicités. Le Maroc forme moins de 10000 ingénieurs par an soit 9 pour 10000 habitants ce qui reste un chiffre très faible en comparaison avec les autres pays comme la Jordanie et la France ou l’on trouve plus de 40 ingénieurs pour 1000 habitants soit 5 fois plus qu’au Maroc.
Et très peu de ces diplômés choisissent l’ingénierie de ville et de l’Environnement comme spécialité ou l’ingénierie de l’eau et de l’Environnement, au profit de l’ingénierie informatique, du génie civil industriel et mécanique qui font objet de plus de 60% des spécialisations ingénieurs.
Pire même avec ce déficit, plus de 600 ingénieurs formés quittent le Maroc chaque année.
Pour travailler dans le secteur de l’ingénierie d’environnement, il faut être informé des innovations dans le domaine du développement durable, très en vogue.
Il faut posséder des connaissances en sciences fondamentales et appliquées et les utiliser dans le but d’innover dans le secteur. Il faut maîtriser les domaines de la gestion des milieux aquatiques et du traitement des eaux.
Il faut avoir le sens du leadership et de la communication pour partager ses idées et entreprendre des projets originaux. Il faut user des techniques commerciales en marketing mais aussi en management. Il faut enfin être polyvalent et assidu.
Afin d’exercer dans le domaine, il faut faire des classes préparatoires, puis intégrer une école d’ingénierie et se spécialiser par la suite en énergie renouvelable, protection du sol, traitement des eaux , assainissements, recherche environnement et risques industriels et urbains, écologie spécialité écotoxicologie et chimie de l’environnement, gestion environnementale,géo environnement ou encore la gestion de projets hydrotechnologiques.
Il est possible de travailler dans des entreprises et industries qui s’orientent de plus en plus vers l’économie verte. Les perspectives de développement de carrière sont garanties. Il est intéressant de passer du statut de simple ingénieur environnement vers le poste de consultant indépendant ou d’occuper une place prépondérante dans des organismes agricoles ou bien des associations locales qui prônent la protection de l’environnement voire internationales.