L’Histoire, domaine aussi passionnant qu’il relate le vécu des civilisations, traditions et coutumes qu’il confronte au développement des générations par le biais de la Géographie, est très vaste.
Les monuments sont à l’image de l’importance de l’étude de cette science. Mieux, chaque ville est un musée ouvert, d’où l importance de lier l’Histoire à l’architecture également. A titre d’exemple plus de 20 millions de visiteurs visitent annuellement Paris un musée ouvert.
L’Histoire rend compte aussi d’un devoir de mémoire et d’objectivité. Elle se décline en Histoire: antique, médiévale, moderne, intellectuelle, diplomatique, politique et militaire. Ainsi, elle touche à tous les secteurs et compte de nombreux domaines de recherche.
D’après le Département d’Education aux Etats-Unis, en 2009, on compte 141 institutions spécialisés en Histoire, 356 délivrent un diplôme de master et 140 une licence en Histoire. Le nombre d’historiens dans le monde reste toutefois, très limité.
D’autre part, le tournant du numérique pousse à s’interroger sur les perspectives de travail et de formation dans ce secteur. Si l’Histoire peut profiter de la technologie pour démocratiser et populariser l’information, constituer des bases de données pour les générations futures ou être une base de recherche pour les contemporains, celle-ci peut aussi être un concurrent.
Le numérique met en péril les études traditionnelles en Histoire: lecture d’énormes tomes dans des bibliothèques par exemple et incite à penser autrement cette formation tout en y créant de nouveaux débouchés.
Le Maroc est l’un des pays possédant un très riche patrimoine culturel et dont l’Histoire s’étend sur plusieurs générations. Des Adarissas aux Alaouites, le Maroc s’est arrêté à plusieurs itinéraires et stations historiques.
Les traces sont nombreuses, témoignant des grandeurs du passé. Ainsi, les sites archéologiques sont nombreux. Volubilis, à proximité de Meknès, Dchar Jdid à proximité d’Asilah, Lixus près de la ville Larache, le souvenir de la civilisation carthaginoise, les grottes d’Hercule, à proximité de Tanger, la nécropole du Chellah à Rabat.
Ce n’est pas étonnant qu’un total de 8,9 millions de touristes ont visité le Maroc durant les dix premiers mois de 2016, selon l’Observatoire du tourisme. On constate aussi la multiplication des musées notamment dans la capitale Rabat: le musée archéologique qui retrace l’histoire du pays depuis la préhistoire jusqu’à l’époque islamique à travers des pièces provenant de divers sites archéologiques ou le musée des Oudayas ayant pour cadre l’ancienne demeure de Moulay Ismaïl construite à la fin du XVIIe siècle.
Par ailleurs, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) ainsi qu’un conseil d’administration tripartite (professionnels, région, État), prévoient d’établir de nouveaux cites en 2021 afin d’améliorer les études dans le domaine culturel en général puisque le secteur de la formation n’est pas encore totalement structuré et complet.
Ces cites nécessiteront un investissement à hauteur de 3,6 milliards de dirhams provenant de la contribution de l’Etat, de l’OFFPT et des régions.
Les étudiants en Histoire doivent maîtriser, outre les connaissances proprement historiques, de vastes compétences essentielles pour de nombreuses professions.
Ils doivent faire preuve de curiosité, esprit d’analyse rigoureux, sens critique aiguisé, capacité à établir une documentation authentique (traces, archives, témoignages, objets, vestiges) et à argumenter avec précision le choix de leurs documents références.
Ils doivent faire preuve d’autonomie de travail et de capacité à saisir la subtilité des coutumes de chaque civilisation. L’Histoire n’est pas une science exacte mais sociale et humaine, d’où une difficulté supplémentaire à la cerner. Il doivent être les plus objectifs possible, scientifiques dans leur démarche de recherche, dynamiques et sont amenés à multiplier les sorties sur le terrain.
Enfin, il doivent savoir communiquer les résultats de leurs études et recherches afin d’en faire bénéficier l’ensemble de la population.
Les études d’Histoire requièrent une licence d’Histoire (niveau bac +3) avec la possibilité d’approfondir ses connaissances historiques en obtenant un master.
Les masters orientés vers la recherche permettent de poursuivre en doctorat (bac+8), d’autres de se tourner vers les métiers du patrimoine, les archives, la documentation. Il est aussi possible de faire des écoles de journalisme par la suite.
Plusieurs types de poursuites d’études sont envisageables en fonction de l’option choisie:
Enfin, les transformations actuelles et la digitalisation en cours modifient petit à petit les aspects de la profession.