La chimie compte parmi les sciences fondamentales qui interviennent dans pratiquement la majorité des domaines.
La chimie est un domaine qui touche à tous les secteurs. On distingue chimie fine qui, à partir des produits de la chimie de base à savoir chimie minérale et organique dont le poids économique dans le secteur agricole est estimé à 15 % du total de l’activité organique, élabore des molécules complexes issues d’un processus de recherche et développement intense.
Alors que la chimie dite de spécialités concerne les entreprises fabriquant des produits pour des secteurs industriels particuliers les parfums et cosmétiques par exemple, la plasturgie, les savons, détergents et produits d’entretien.
Selon l’UIC, Union des industries chimiques, le chiffre d’affaires du secteur notamment en France avoisine les 80 milliards de dollars (chiffres 2016). L’industrie chimique française se situant au 2ème rang européen et au 6ème rang mondial des pays producteurs.
Le secteur de la chimie compte environ 2 000 entreprises au Maroc, qui emploient directement plus de 45 000 personnes, génère plus de 100 mille emplois indirects et rapporte non moins de 34 % du produit intérieur industriel brut du pays.
Au Maroc, les unités chimiques du Groupe OCP qui occupent une place prépondérante dans le secteur constituent la locomotive de l’industrie marocaine.
En effet, ces unités réalisent à elles seules 40 % du chiffre d’affaires, emploient 26 % du personnel et exportent presque 90 % de l’ensemble du secteur.
D’ailleurs, afin de développer de plus en plus le secteur, le Groupe OCP, la Fédération de la Chimie et de la Parachimie et la Fédération Marocaine de Plasturgie, ont signé une collaboration dans le but de faire passer la participation du secteur au PIB de 14,1 milliards de dhs à 47 milliards en 2023.
Le chimiste est un passionné, toujours assoiffé du nouveau. C’est une personne curieuse qui cherche à comprendre les fondements du fonctionnement de ce qui l’entoure. Il doit faire preuve de sens critique et maîtriser la démarche scientifique. Un bon chimiste maîtrise l’anglais et se documente en continu. Il doit être polyvalent et créatif. Il assiste également à des conférences, rédige des publications et creuse perpétuellement.
Il est possible de faire une licence en chimie qui dure 3 ans à la faculté de sciences ou poursuivre ses études pour obtenir un master.
La licence est souvent un portail pluridisciplinaire scientifique ou l’on étude : mathématiques, informatique et physique ou physique chimie et sciences de la Terre.
Comme il est possible de faire des classes préparatoires Physique Chimie dans le but d’intégrer une école d’ingénierie par la suite et se spécialiser particulièrement en chimie verte, qualité, hygiène, sécurité, analyse de l’eau. En première année de prépa, les étudiants plus attirés par la physique et la chimie que par les mathématiques s’orientent vers la filière PCSI (physique, chimie, sciences de l’ingénieur).
Malgré les douze heures hebdomadaires de physique et chimie, les mathématiques ne sont pas abandonnées pour autant. Il faut compter dix heures de cours par semaine dans cette matière.
En seconde année, si les étudiants choisissent plutôt la voie PC (physique-chimie), d’autres optent pour la voie PSI (physique et sciences de l’ingénieur). Les filières PC et PSI laissent une place plus importante aux travaux pratiques que la voie MP (mathématiques-physique).
Le métier de chimiste est très polyvalent. Ce dernier peut travailler aussi bien dans l’industrie agroalimentaire, la plasturgie, la construction de bâtiments, dans le secteur médical, pharmaceutique, cosmétique ou même celui des énergies renouvelables qui est en plein essor. Sans oublier le traitement des eaux, la métallurgie et la police scientifique.
Faculté des Sciences de Tétouan