L’art floral possède un charme esthétique derrière lequel se cache un marché international. C’est un art et une passion. La fleur porte de nombreuses symboliques, c’est l’amitié, l’affection, l’amour, le renouveau et le naturel sauvage.
Le domaine floral représente à titre d’exemple, 55000 emplois aux Etats-Unis, en 2016. 51% des emplois est constitué de décorateurs fleuristes salariés, 19% des professionnels du secteur possèdent leur propre établissement, 4% travaillent dans le commerce de gros et 13% dans des supermarchés.
La formation à la création de bouquets de fleurs coupées, de couronnes fleuries ou de compositions de fleurs séchées est donc une activité à part entière.
Avec près de 15 000 entreprises fleuristes recensées en France, la filière de la fleur et des végétaux d’ornement reste très dynamique et s’ouvre également sur l’exportation. Toutefois, elle doit faire face aux maladies du siècle : changement climatique, besoin en eau, qui limitent les échanges et constituent un majeur défi dans le secteur.
« Si les fleurs sont capricieuses, aiment la chaleur, deviennent , paresseuses dès qu’il fait froid et peinent à sortir leur bout du nez », comme aurait dit un jeune fleuriste marocain, le secteur floral marocain bénéficie du climat méditerranéen, de la main d’œuvre compétitive et de la proximité de l’Europe.
Il couvre une superficie qui varie entre 285ha et 341ha dont 258ha sous serres et celles en plein champ 55 ha. La culture floral est surtout importante dans les régions de Souss Massa, d’Azemmour, du Haouz et du Tadla.
Les superficies de fleurs en plein champ sont localisées essentiellement à Rabat-Salé et à Tadla. Les exportations sont alors passées de 648 tonnes en 1986/87 à 2.365 en 1991/92 vers notamment l’Union Européenne. Ce qui représente une croissance de 3 fois plus sur cinq ans.
La valeur de ces exportations a culminé à 116 millions de dhs en 1990/91 , mais a chuté à 100 millions en 1991/92 d’après le FOB de Casablanca, un responsable du transport international et maritime de marchandises.
Cette chute peut être expliquée par le fait que le Maroc dispose seulement d’un quota de 500 tonnes de fleurs en France et d’un quota additionnel de 300 tonnes pour le reste de l’Europe.
A cela s’ajoute le problème de réchauffement climatique, et problématiques environnementales qui touchent également le monde entier et surtout de nos jours-ci. Comme le secteur est plus tourné vers l’exportation que la vente locale, il a connu donc une baisse importante. A l’étranger, par exemple la décoration et les compositions florales faites par des professionnels accaparent 15 à 20% du budget d’un mariage, alors qu’au Maroc, peu de personnes investissent dans la décoration florale, préférant peut être en épargner pour « l’orchestre et service à table ».
D’après certains professionnels du domaine, le nombre de Marocains qui achètent des roses en des périodes de pics comme la Saint-Valentin est estimé à quelques 50.000 personnes, alors qu’un supermarché français à lui seul peut vendre plus de 5 millions de fleurs en cette même journée.
Selon une étude de l’Agribusiness Marketing Investissement (AMI), les défis du secteur peuvent se décliner en:
Les perspectives de développement sont toutefois prometteuses, surtout que cette « mentalité du vert »: fleurs, potagers à la maison, jardins prend de l’ampleur petit à petit dans le conscient des marocains qui se voient de plus en plus suffoqués par l’ère industrielle.
Un professionnel dans le domaine doit être très actif et dynamique: prendre des commandes, conseiller le client, sélectionner les fleurs et être créatif dans la présentation d’attrayantes compositions florales.
Il doit savoir assortir les couleurs des pièces florales avec les rubans et décorations afin d ‘en ressortir un mariage harmonieux. C’est aussi un bon négociateur et un bon commercial qui maîtrise les techniques de marketing et tente de fidéliser ses clients.
Il doit savoir gérer sa propre entreprise et doit alors posséder des compétences en : gestion des stocks et management. Ils est bon communicant et maîtrise le domaine floral avec toutes ses spécificités (techniques de conservation des végétaux d’intérieur et d’extérieur, techniques de séchage des végétaux règles d’hygiène et de sécurité).
Il est enfin en contact avec d ‘autres professionnels comme les décorateurs, les organisateurs d’événements et doit créer un bon réseau pour se faire son nom sur le marché.
Innover dans ce domaine, aller à la quête de nouvelles variétés florales, présenter ses compositions différemment est primordial pour se démarquer.
Enfin, travailler dans ce domaine implique passion, minutie et beaucoup de soin.
La formation en art floral requiert soit un brevet soit un bac puis une licence professionnelle dans un institut spécialisé ou même une école de design ou de commerce. Elle doit être accompagnée d’ateliers pratiques d’art floral. Cette formation permet de maîtriser la conservation des plantes et des fleurs.
Elle offre la possibilité de réaliser ses premiers arrangements floraux. Elle permet également d’acquérir des bases en matière de gestion d’une entreprise.
Il est possible de travailler en tant que décorateur floral intérieur ou extérieur.
Certains professionnels travaillent dans des hôtels, magasins traditionnels, entreprises, restaurants d’autres avec des designers. Ils sont plus sollicités durant certaines périodes comme la Saint-Valentin, Noel, la journée de la femme, mariages, anniversaires et baptèmes. Ils créent non seulement un cadre chaleureux mais donnent aussi des conseils d’entretien de plantes.
La principale évolution du décorateur floral est de s’imposer comme maître d’un art floral spécifique et d’enseigner son art lors d’ateliers floraux ou devenir formateur.
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