I- 1. Soient x et y deux éléments de G=]1,2[
On a:
x∗y−1=(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)2(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)−(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)=(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)(x−1)(y−1)>0
Et
x∗y−2=(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)2(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)−2(x−1)(y−1)−2(x−2)(y−2)=(x−1)(y−1)+(x−2)(y−2)−(x−2)(y−2)<0
(Car: ∀(x,y)∈(]1,2[)2; x−1>0, y−1>0, x−2<0 et y−2<0 et donc (x−1)(y−1)>0 et (x−2)(y−2)>0 et (x−1)(y−1)+(x−2)(y−1)>0)
Donc: ∀(x,y)∈(]1,2[)2;x∗y∈]1,2[ par conséquent «∗» est une loi de composition interne sur l'ensemble G.
2. a. L'application f:R+∗⟶G est continue sur R+∗
x⟶x+1x+2
(fonction rationnelle) et il est strictement décroissante
(∣∣1121∣∣=−1<0) sur R+∗;
donc, f est une bijection de R+∗ vers f(R+∗)=]1,2[.
- Montrons que f est un homomorphisme de (R+∗,×) vers (G,∗).
On a : ∀(x,y)∈R+∗2 :
f(x)∗f(y)=(x+1x+2−1)(y+1y+2−1)+(x+1x+2−2)(y+1y+2−2)2(x+1x+2−1)(y+1y+2−1)+(x+1x+2−2)(y+1y+2−2)=1+xy2+xy=f(x×y)
D'où f est un homomorphisme de (R+∗,×) vers (G,∗)
par conséquent f est un isomorphisme de (R+∗,×) vers (G,∗)
b. On a ((R∗,×)) est un groupe commutatif d'élément neutre 1 et f est un isomorphisme de (R+∗,×) vers (G,∗)
donc (G,∗) est un groupe commutatif d'élément neutre f(1)=23.
II- a. On a : A=⎝⎛000300210⎠⎞
Donc:
A2=⎝⎛000300210⎠⎞×⎝⎛000300210⎠⎞=⎝⎛000000300⎠⎞
Et :
A3=A2×A=⎝⎛000000300⎠⎞×⎝⎛000300210⎠⎞=⎝⎛000000000⎠⎞=0
Donc on a: A2×A=0 càd que A est un diviseur de zéro dans l'anneau (M3(R),+,×), car : A=0 et A2=0 mais A2×A=0
b. On a :
A2−A+I=⎝⎛000000300⎠⎞−⎝⎛000300210⎠⎞+⎝⎛100010001⎠⎞=⎝⎛100−3001−11⎠⎞
et A+I=⎝⎛000300210⎠⎞+⎝⎛100010001⎠⎞=⎝⎛100310211⎠⎞
donc :
(A2−A+I)(A+I)=⎝⎛100−3102−11⎠⎞⎝⎛100310211⎠⎞=⎝⎛100010001⎠⎞=I
De la même façon on obtient (A+I)(A2−A+I)=I
et cela signifie que A+I est inversible dans (M3(R),+,x); son inverse est la matrice A2−A+I
2. On a E=φ ( Car O=M(0,0)∈E) et ∀(a,b,c,d)∈R4
On a :
M(a,b)−M(c,d)=aI+bA−(cI+dA)=(a−c)I+(b−d)A=M(a−c;b−d)∈E
Ce qui montre que E est un sous-espace vectoriel de (M3,(R),+,×)
par conséquent (E,+,.) est un espace vectoriel réel.
Détermination d'une base de E :
Par définition de E {(M(a,b)=aI+bA)/ (a,b)∈R2)}
on déduit que (I,A) est famille génératrice de E. il reste à montrer que (I,A) est libre.
Soit (a,b)∈R2 tel que : aI+bA=0 ou a=0;
sinon I=−abA
et donc : I=I3=(−ab)3A3=0 ce qui absurde.
D'où b=0 , car A=0 par conséquent (I,A) est libre.
Conclusion: (I,A) est à la fois libre et génératrice, donc (I,A) est une base de E.