1- a. Montrons que la loi ∗ est commutative.
Pour tout Z et Z′ de C tels que : Z=x+iy et Z′=a+bi ; avec (x;y;a;b)∈R4
On a: Z∗Z′=(x+yi)∗(a+bi)=xa+(x2 b+a2y)i=ax+(a2y+x2 b)i=(a+bi)∗(x+yi)=Z′∗Z
( Car la somme et la multiplication sont commutatives dans R ).
D'où le résultat.
b. Montrons que la loi ∗ est associative.
∀(Z;Z′;Z′′)∈C3 ⎩⎨⎧Z=a+biZ′=x+yiZ′′=c+di;;;(a,b)∈R2(x,y)∈R2(c,d)∈R2
On a d'une part :
(Z∗Z′)∗Z′′=[(a+bi)∗(x+yi)]∗(c+di)=(ax+(a2y+x2 b)i)∗(c+di)=axc+[(ax)2c+c2(a2y+x2 b)]i=axc+[a2x2c+c2a2y+c2x2 b]i
Et d'autre part
Z∗(Z′∗Z′′)=(a+bi)∗[(x+yi)∗(c+di)]=(a+bi)∗[xc+(x2c+c2y)i]=axc+[a2(x2c+c2y)+(xc)2b]i=axc+[x2c2b+a2x2c+a2c2y]i
Donc: (Z∗Z′)∗Z′′=Z∗(Z′∗Z′′)
D'où le résultat.
c. Montrons que la loi ∗ admet un élément neutre e :
On a : ∀Z∈C/Z=x+yi;(x,y)∈R2
1∗(x+yi)=(x+yi)∗1
D'où l'élément neutre e c'est 1.
d. Montrons que le symétrique de x+ yi est x1−x4yi pour la loi ∗.
On a la loi ∗ est commutative et ∀(x,y)∈R2
(x+yi)∗(x1−x4yi)=1+(x2⋅x4−y+(x1)2y)i=1+(−x2y+x2y)i=1
D'où le résultat.
2- a. Montrons que E est stable pour la loi ∗ dans C.
On a : E⊂C et E=∅ (car 1=1+0 i)
et ∀(x+yi)∈E et ∀(a+bi)∈E;
(x+yi)∗(a+bi)=ax+(x2b+a2y)i∈E
Car (ax)∈R∗ ; (x2 b+a2y)∈R
D'où le résultat.
b. Montrons que (E,∗) est un groupe commutatif.
On a E est une partie stable de C pour la loi ∗.
Donc ∗ est associative dans E
et On a : 1∈E, et pour tout : (x+iy)∈E ; tel que : x∈R+∗ et y∈R;
son symétrique est (x1−x4yi)∈E (car x1∈R+∗ et −x4y∈R) et la loi ∗ est commutative dans E.
D'où (E,∗) est un groupe commutative.
3- Montrons que G est un sous-groupe de (E,∗).
On a: G⊂E et 1=1+0i∈E
donc : E=∅ et ∀(1+yi)∈G et ∀(1+y′i)∈G.
On a: (1+yi)∗(1−y′i)=1+(y−y′)i∈G
(Rappelons que le symétrique de 1+y′i est 1−y′i ; voir 1/d.).
D'où le résultat.
4- a. Montrons que F est une partie stable de M2(R) pour la loi ×.
On a: F⊂M2(R) et F=∅ (car M(1,0)∈F)
et ∀M(x,y) et ∀M(a,b) de F on a :
M(x,y)×M(a,b)=(x0yx)×(a0 ba)=(xa0x b+yaxa)=M(xa;x b+ya)∈F
( Car : x∈R+∗a∈R+∗}⇒xa∈R+∗ et (xb+ya)∈R)
D'où le résultat.
b. - Montrons que φ est un morphisme de (E,∗) vers (F,×)
∀(x+yi)∈E et ∀(a+bi)∈E
On a : φ[(x+yi)∗(a+bi)]=φ[xa+(x2b+a2y)i]=M(x2a2;x2b+a2y)
Et: φ(x+yi)×φ(a+bi)=M(x2,y)×M(a2, b)=M(x2a2;x2 b+a2y)
Donc: φ[(x+yi)∗(a+bi)]=φ(x+yi)×φ(a+bi)
D'où φ est un morphisme de (E,∗) vers (F,×).
- Montrons que : φ est bijective.
∀M(a,b)∈F
On a : φ(x+yi)=M(a,b)
⇔M(x2,y)=M(a,b)⇔⎩⎨⎧x2=a ; x>0y=b⇔⎩⎨⎧x=a et y=b
D'où φ est bijective.
c. On a (E,∗) est un groupe commutatif et φ est un isomorphisme de (E,∗) vers (F,×).
Donc (F,×) est un groupe commutatif.