I. ETUDE DE TEXTE
A. Contextualisation du texte :
Titre | Genre littéraire | Date de publication | Une autre oeuvre |
La boite à merveilles | Roman autobiographique | 1954 | Le chapelet d'ambre |
2-Ce passage vient juste après que Mâalem Abdeslam, le père du narrateur décide de voyager à la campagne, aux environs de Fès, pour travailler comme moissonneur.
B. Analyse du texte
3- le père du narrateur quitte sa famille pour aller travailler aux environs de Fès, caar il a perdu son maigre capital au souk des haiks.
4-
Les informations | Vrai | Faux |
Le père a l'habitude de quitter sa famille | + | |
Le narrateur a assisté au départ de son père | + | |
La mère n'est pas inquiète après le départ de son mari | + | |
Les voisins seraient insensibles envers le sort de la famille du narrateur | + |
5- Le registre littéraire dominant dans ce passage est pathétique.
6- la figure de style : l'énumération
7- Sidi Mohamed a dit qu'il était réveillé au départ de son père.
8-
Point n'est besoin qu'il soit riche -------- satisfaction
Je comprenais ce qui tourmentait ma mère -------- inquiétude
Nous étions devenus orphelins -------- abandon
Ma tête ne pesait rien sur mes épaules --------- soulagement
C. Reaction face au texte :
9-le narrateur demande constamment à sa mère si un mois est long car d'abord, il ignore la durée d'un mois et puis le temps dans ces circonstances compte beaucoup pour lui puisqu'il est pressé de revoir son père.
Cette action montre la nature des relations qui unissent les deux époux, ensuite elle ne fait que son devoir d'épouse dévouée à son mari puisqu'elle cherche à le soutenir dans ce genre de circonstance.
II-PRODUCTION ECRITE :
Nul doute que la famille est considérée comme la cellule sur laquelle se base la vie sociale. Laquelle famille est constituée d'un couple, la mère et le père. Cette union s'engage à mener à bien la tâche de gérer, d'organiser ce groupe afin d'atteindre ses objectifs à savoir l'éducation des enfants.
Or, cette responsabilité est partagée entre ce couple chacun de son côté. On peut même parler de complémentarité.
Ayant rapport avec ce qui précède, il se peut que les circonstances exigent l'absence du père et quitte le terrain laissant la mère galérer seule pour endosser la responsabilité familiale.
Arrivera-t-elle à s'acquitter de cette énorme tâche ? Parviendra-t-elle à conserver l'équilibre et la stabilité de la famille en l'absence du père ?
Certes, il faut admettre le rôle paternel considéré comme capital étant reconnu en sa qualité de gérant principal de la famille. Evidence admise depuis la nuit des temps s'avère convaincante vu le rôle que joue le père au sein de la famille depuis les siècles passés. Son devoir est de tenir les rênes de sa petite entreprise : le revenu, les dépenses, l'assistance, l'éducation, etc. Quant aux enfants, ils sont conscients de ces rôles et se conduisent en conséquence. Donc, la place qu'il occupe est incontestable. Responsabilité inhérente à son statut de chef de ce groupe. Loin de sous-estimer, bien sûr, la part de responsabilité de la mère, on reconnait son poids sur le plan affectif, considéré comme facteur primordial au sein de la famille : consultation, accompagnement, l'amour, la tendresse... Elle peut parfois seconder son mari dans certaines situations sans pour autant prendre des décisions de taille.
Cependant, ce statut change aussitôt en l'absence du père. Les enfants sont les premiers qui ressentent ce changement. D'abord, la mère se sent investie d'une mission difficile à accomplir alors qu'elle n'est pas accoutumée à prendre tout en charge. Elle lui est difficile de combler un vide causé par l'absence du gestionnaire principal.
Nombre de mères, qui ayant vécu des situations similaires, se sont avouées vaincues du fait que cette tâche dépasse largement leurs compétences et leurs pouvoirs. Leurs tentatives se sont, souvent, soldées par l'échec. Ensuite, aujourd'hui, les jeunes sont devenus plus contestataires, révoltés. Ils exigent davantage de liberté et d'autonomie. Revendications qui vont au-delà de leurs expériences. Ils ne sont pas assez mûrs pour prendre en main leur avenir et leur vie. Vouloir échapper au contrôle permanent des tuteurs, ces jeunes risquent d'avoir des problèmes imprévisibles, entre autres la délinquance. Chose qui peut compliquer davantage le rôle de la mère. Malgré cela, la réalité quotidienne a démontré qu'il existe des mères qui ont réussi largement à gérer leur famille avec une main de fer. Certaines d'entre elles ont mieux réussi leur tâche bien mieux que leur prédécesseur, et ce, sur plusieurs plans dont l'organisation, la rigueur, la discipline, voire même la gestion de la bourse. Elles ont fait preuve d'une forte personnalité quant à la gestion des problèmes ayant un caractère social. On peut donc dire que l'implication de la mère est une grande réussite en succédant à son mari.
En guise de conclusion, on peut dire qu'il est difficile, sinon impossible à la mère de prendre en charge seule toute la responsabilité familiale et elle a besoin du soutien pour mener à bien cette tâche qui à mon sens demeure capitale pour l'avenir de ses enfants.