I. Etude de texte
1-
Titre de l'oeuvre | Nom et Prénom de l'auteur | Genre littéraire de l'oeuvre | Date de publication |
La boite à merveilles | Ahmed Sefrioui | Roman autobiographique | 1954 |
2- C-le narrateur-personnage (sidi Mohamed) accompagne son père chez le coiffeur.$\\[0.2cm]$
3- a- Sidi Mohamed n'est pas pressé d'aller à l'école : faux
Justification : « j'avais hâte de partir à l'école.»
b- Sidi Mohamed doute fort que le mendiant soit aveugle : faux
Justification : « c'était sûrement un aveugle. » $\\[0.2cm]$
4- Le pronom personnel «nous » remplace : le narrateur-personnage (sidi Mohamed) et son père. $\\[0.2cm]$
5- Le champ lexical du sommeil : sommeil- recoucher- somnambule- réveillé $\\[0.2cm]$
6- Argument employé par la mère pour encourager son fils à se réveiller assez vite : porter de nouveaux habits à l'occasion de la fête de l'Achoura.
Justification : «je t'ai préparé ton beau gilet, ta chemise neuve et ta sacoche. » $\\[0.2cm]$
7- a- Je perdais mes babouches tous les trois pas b- Ni mes vêtements, ni les chaussures n'étaient à ma taille. $\\[0.2cm]$
8-
énoncés | figures de style employés |
a-" je nageai, un bon moment, dans une lumière rouge... " | métaphore |
b- "...la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère." | personnification |
9- en principe, ni les vêtements ni les apparences ne doivent être des critères pour valoriser une personne. Cependant, de nos jours les apparences comptent beaucoup même si elles sont trompeuses.$\\[0.2cm]$
10-je ne suis pas d'accord avec cette observation car être rêveur n'a aucun rapport avec la difficulté à quitter son lit. On peut être rêveur tout en restant éveillé ; c'est-à-dire, avoir la possibilité d'imaginer.$\\[0.5cm]$
II. Production écrite
Le terme sommeil est défini comme l'état physiologique normal d'un individu en situation d'inconscience périodique. Cet état offre le repos aussi bien au corps qu'à l'esprit. Repos quotidien qui permet à l'individu de reprendre ses activités. Il convient même de dire que le sommeil occupe, en principe, le tiers de notre vie.
Ayant rapport avec ce qui précède, on dit souvent que les gens qui se lèvent tard sont des paresseux et des fainéants. Et cette paresse les empêche de réussir dans leur vie.
A quel point cette affirmation est-elle admissible ? Doit-on accuser les personnes qui font la grasse matinée d'être des paresseux ? Le réveil tôt est-il le garant exclusif d'une réussite sociale ?
Certes, les passionnés du réveil tard justifient leur attitude en pensant d'une part, que quelques heures de plus dans le lit est susceptible de donner davantage d'énergie et de force pour reprendre leurs activités quotidiennes. D'autant plus que le travail devient plus pressant et plus stressant. D'autre part, on opte pour ce réveil tardif car on prétend que c'est une manière de fuir leur réalité qui, selon eux, d'un côté elle ne les satisfait pas, d'un autre, elle est amère à admettre. Alors, être éveillé ou dans le sommeil ne changera rien. Toute vie intérieure, toute capacité d'action ont été tuées par ce sentiment d'être bannis de la société.
Donc, cette réticence s'explique par des raisons psychologiques. C'est en quelque sorte un refus latent de s'impliquer sur le plan social et de préférer rester dans l'ombre. Ces personnes, irritées par les piqûres d'épingle qu'ils reçoivent à cause d'une prétendue paresse, enracinent leur passivité dans un pessimisme tiède. Ces personnes cherchent vainement à justifier leur inadaptation et par la suite leur échec.
Toutefois, le réveil tardif n'a jamais été toléré par l'écrasante majorité des gens. Ils soutiennent leur position par un nombre d'arguments jugés convaincants. D'abord, depuis la nuit des temps, l'homme est persuadé que le travail est l'unique moyen de survie. Si nous avions opté pour la passivité et la paresse, nous aurions été balayés de la surface de la terre. Rien ne peut permettre à l'homme d'évoluer que le travail. Ensuite, rien ne vaut le réveil tôt, il offre à l'homme l'opportunité de s'investir sur le plan social, rendre service à ses semblables, quelle que soit son activité. Chose qui lui procure, sans doute, de la satisfaction personnelle. Ainsi, on se sent acquitté de notre devoir en bon citoyen. Cela va certainement conduire à une réussite sociale qui couronnera leur contribution. Depuis quand on condamne le réveil tôt? Les grandes nations ont été bâties par le travail de leur peuple. Les tâches les plus pénibles sont devenues faciles, les lieux plus éloignés sont désormais très proches... Bref, tout ce qui est impossible, à une certaine époque, est devenu une corvée facile, grâce à l'ouvrage. Il suffit d'être armé de patience et de bonne foi. Enfin, le sens du travail échappe malheureusement à beaucoup de gens. Il est difficile de le démêler de sa fonction sociale. Jadis, il était exercé pour des raisons de survie, mais aujourd'hui, il dépasse largement cette signification restreinte pour devenir une raison d'être pour l'individu. Il est libérateur, il est passionnant, il est créateur si nous l'exerçons avec amour, fidélité et surtout responsabilité.
Pour conclure on peut dire que s'enfermer inutilement dans le sommeil n'apportera pas de fruit. Rien n'inspire que le travail, il n'y a pas d'élixir que l' activité. L'idéal est le réveil tôt ou du moins s'y mettre à volonté. Chose qui contribuera, sans doute, à arracher ces gens au désespoir et au pessimisme.