$1^{\text {er}}$ épreuve:
I. ETUDE DE TEXTE
1-
Titre de l'oeuvre |
Nom de son auteur |
Genre du roman |
Siècle des événements |
La boîte à merveilles |
Ahmed Sefrioui |
Roman autobiographique |
$20^{\text {ème }}(\mathrm{XX})$ |
2- A la fin de l'œuvre
3-
Driss apprend au père du narrateur la mort du coiffeur |
fausse |
Driss apprend au père du narrateur le divorce de la fille du coiffeur |
vraie |
Driss apprend au père du narrateur qu'ils ont le même âge |
Fausse |
Driss apprend au père du narrateur l'augmentation des prix des denrées |
fausse |
4-les deux actions sont :
5- les deux arguments du père :
6- Le narrateur refusait de dormir d'abord pour vivre plus de temps l'événement et puis pour aller retrouver ses amis (les objets de sa boîte) afin qu'ils partagent avec lui sa joie.
7- le champ lexical de la religion :
Dieu ; âme ; Seigneur ; religieusement
8- Figure de style : énumération
Effet recherché : les deux hommes ont longuement parlé
9- Le narrateur se sent seul car il veut que son père s'intéresse à lui alors qu'il est occupé à parler avec son voisin Driss El Aouad.
10-Je partage l'avis du père du narrateur sur le divorce de la fille du coiffeur car il arrive parfois à l'homme de prendre de mauvaises décisions. Lesquelles décisions peuvent avoir des répercussions qui peuvent changer complètement sa vie. D'ailleurs, tôt ou tard, ce divorce doit être prononcé, vu les conflits permanents du couple.
II- PRODUCTION ÉCRITE :
Il va sans dire que le mariage est défini comme étant une union sacrée qui relie un homme et une femme. Cette relation doit, en principe, durer toute la vie. L'arrivée des enfants couronne cette entreprise familiale. Evénement va procurer du bonheur.
Partant de ce principe, le mariage est un engagement total, conclu pour l'éternité. Ayant rapport avec ce qui précède, cette union contractuelle peut connaitre des difficultés et entrainer un discrédit menaçant sa survie. C'est ce qui pousse l'homme à devenir polygame en épousant une ou plusieurs femmes.
Cette décision est-elle raisonnable ? N'a-t-elle pas de répercussions et d'incidences sur l'avenir de la famille, notamment dans notre société marocaine ?
Certes, la société et même la religion donne le droit au mari pour devenir polygame. Et ce, pour les raisons suivantes. D'une part, la femme peut être stérile et le mari croit, dur comme fer, qu'il est impossible de fonder une famille en dehors des enfants qui, selon lui, donnent une certaine légitimité à cette cellule sociale. Sinon, celle-ci sera sans âme. D'autre part, il arrive parfois que la femme, en raison d'une maladie, ne peut accomplir son rôle d'épouse. Le mari dans ce cas ne peut admettre cet état de vie conjugale sans relation intime étroite, lui procurant une vie sentimentale épanouie. Alors, pour lui, mener une vie dans la frustration et de façon continuelle s'avère inadmissible.
Toutefois, la polygamie est loin d'être une décision sans problèmes. Ce n'est pas un geste sans conséquence aussi bien sur le plan social que sur le plan personnel. Il y aura certainement des séquelles. D'abord, la première épouse souffrira des blessures profondes, difficile à cicatriser car sa dignité est désormais atteinte au moment où elle se voit obligée de partager son mari avec une autre femme. Ce sentiment d'abandon est cruel. Alors, elle pense que ce geste est considéré comme une trahison, voire même une humiliation de la part de son mari. Et celui-ci n'a pas tenu à son engagement initial. Ensuite, gouverner à la fois deux ménages ou plus, est difficile surtout à notre époque où la vie est devenue coûteuse. Cela exigera des dépenses importantes. Le mari lui sera difficile de tenir longtemps dans ces circonstances. Il finira par s'effondrer et les deux ménages auront de la peine à survivre à cette situation. Sans pour autant perdre de vue les conflits permanents qui vont éclater entre les deux épouses et ne feront que creuser davantage le fossé déjà existant.
En guise de conclusion, on peut déduire que le mari, avant de prendre une telle ou telle décision, il doit penser aux conséquences. Il doit se demander s'il sera capable de créer un climat d'entente entre ses familles, s'il arrivera à harmoniser entre elles et enfin s'il parviendra à subvenir à leurs besoins aussi bien sur le plan affectif que sur le plan matériel.
$2^{\text {ème }}$ épreuve:
I. ETUDE DE TEXTE
1- Ce texte est extrait d'une pièce de théâtre ( tragédie moderne) intitulée « Antigone ». Elle est écrite par Jean Anouilh, au 20ème siècle.
2- Les gardes arrêtent Antigone et la poussent en scène parce qu'elle était en train d'enterrer le cadavre de son frère Polynice.
3- Elle se servait de ses mains.
4- La phrase qui montre que le garde se moque d'Antigone : « Et les cadavres, dis, et le terre, ca ne te fait pas peur à toucher ?"
5- Il semble que le garde n'est pas prêt à écouter Antigone :
6- Le registre de langue (niveau de langue) utilisé : familier
7- Les indices sont :
8- figure de style : l'anaphore
L'effet recherché : toute personne peut justifier ses actes quels qu'ils soient. C'est facile.
9- Dans ces conditions le garde, certes, il ne fait que son travail, cependant il aurait dû écouter les explications d'Antigone.
10- On peut avoir de la sympathie pour Antigone, son acte, bien qu'il soit interdit par la loi, il est justifié en raison de l'amour fraternel qu'elle a envers son frère.
II- PRODUCTION ÉCRITE :
Personne ne peut nier que l'éducation est l'une des priorités des familles vu l'importance qu'elle revêt car elle est censée préparer l'individu pour être un citoyen responsable dans l'avenir. Mission est loin d'être facile.
Dans ce cadre, et pour atteindre cet objectif combien capital, certains pensent qu'il est important d'être clément, de pardonner, de tolérer ; alors d'autres soutiennent le contraire et pensent qu'il faut user de la punition qui, selon, eux est le seul moyen de mener avec succès cette corvée.
A qui donne-t-on raison ? A qui donne-t-on tort? De nos jours, l'éducation est-elle facile comme c'était le cas autrefois ?
Certes, l'utilisation de la punition, les méthodes dures dans l'éducation des enfants peuvent s’avérer efficaces face à des sujets désobéissants, têtus qui refusent de se soumettre à la discipline et aux recommandations parentales, d'une part. D'autre part, il y a des jeunes qui manquent de respect aux adultes, notamment les parents. L'usage de la sévérité et de la punition demeure nécessaire.
Cependant, une éducation clémente qui sait pardonner demeure la plus efficace.
On doit se rendre d'abord compte que l'éducation est l'affaire de tous les temps. Et on s'efforce à chaque fois de trouver une recette adéquate, des méthodes qui s'adaptent au mieux aux transformations que connaît la société à travers des décennies. Ensuite, doivent savoir pardonner car l'enfant dans cette étape de sa vie n'a pas encore atteint sa maturité. Il est en période d'apprentissage. Donc, le pardon est considéré comme un avertissement lui permettant de remettre en cause ses erreurs. Les parents sont appelés à assurer le rôle des accompagnateurs qui guident leur enfant dans les moments difficiles. La famille soutient son enfant. Celui-ci est convaincu que ses parents ne sont pas ses ennemis mais ses amis qui n'hésitent pas à voler à son secours en cas de besoin.
Autrefois, la famille constituait pour lui un espace de sécurité, d'entente et d'amour. Aujourd'hui, on peut dire que l'enfant est frustré, non sur le plan matériel, il n'a pas à se plaindre sur ce côté, mais sur le plan affectif. Les parents n'ont malheureusement plus de temps à consacrer à leurs enfants sous prétexte qu'ils sont débordés par le travail et leurs responsabilités professionnelles. Reléguant ainsi leurs responsabilités familiales au second plan au profit d'autres occupations banales.
En guise de conclusion, on peut dire qu'une éducation qui opte pour la sévérité peut souvent s'avérer nuisible car elle peut envenimer les rapports entre l'enfant et ses parents. Or, le pardon reste la méthode la plus efficace puisqu'elle considère l'enfant comme un individu en période d'apprentissage qui a besoin d'être assisté et soutenu.
$3^{\text {ème }}$ épreuve:
I. ETUDE DE TEXTE
1-
Titre |
auteur |
Genre littéraire |
siècle |
Le dernier jour d'un condamné |
Victor Hugo |
Roman à thèse |
19ème |
2- A quelques de son exécution
3-
Proposition |
Vraie ou fausse |
Le galérien (forçat) faisait peur |
vraie |
Le galérien (forçat) était libre d'habiter où il voulait |
fausse |
Le galérien (forçat) n'était pas fier de son passeport |
vraie |
Le galérien (forçat) n'a jamais tué personne |
fausse |
4- la phrase qui montre que le galérien était rejeté par la société : «Personne ne voulait me donner d'ouvrage. »
5- On l'appelle « le friauche "
6- Il a osé voler un pain dans une boulangerie.
7- champ lexical de la prison :
Forçat ; galérien ; perpétuité ; chaînes
8- figure de style : gradation
9- Voler un pain ne mérite pas une condamnation à perpétuité. C'est une peine très sévère d'autant plus qu'il avait très faim et qu'il voulait manger. D'ailleurs, il a essayé de chercher du travail pour vivre honnêtement mais personne ne voulait de lui.
10- Personnellement, j'éprouve à la fois de la peine et de la pitié envers un homme qui a mené une existence difficile depuis son enfance. A mon sens, il a besoin de la compassion. Il n'a jamais goûté un instant de bonheur.
II- PRODUCTION ÉCRITE :
Il est évident que les lois existent pour faire régner l'ordre social. L'individu, de sa part, est tenu de les respecter sous peine d'être sanctionné ; et en l'absence desquelles régnera l'anarchie, le désordre et l'injustice.
Dans ce cadre, la société continue à rejeter et à marginaliser les délinquants et les criminels. Cette attitude est-elle admissible ? Doit-on toujours se montrer réticents à l'égard de ces personnes.
C'est vrai que ces criminels sont considérés comme des ennemis de la société. D'abord, ils ont certainement causé du malheur aux membres de la communauté par leurs agissements qui vont à l’encontre de la sécurité, de la paix et de la stabilité sociale. Ils doivent payer pour les crimes qu'ils ont commis. L'impunité demeure inadmissible abstraction faite du mobile. Ensuite, la punition est un procédé qui empêche les criminels de récidiver. L'incarcération, l'enfermement est une méthode pédagogique dont l'objectif est d'intimider et de moraliser des détenus. Il doit se rendrẹ à l'évidence : il a nui à la société, donc il doit en subir les conséquences.
Cependant quel est l'intérêt de la prison si le détenu renoue avec ses activités criminelles ? Elle est révolue l'époque où l'on considérait le prisonnier comme étant un ennemi juré de la société. Une fois purgé sa peine, le criminel doit, en principe reprendre sa place au sein de la société. Il est, lui-même, victime des circonstances qui ont fait de lui ce qu'il est. La société doit l'accepter, lui ouvrir ses bras. Consciente de la nécessité de cette réintégration, l'institution carcérale le prépare pour cela.
Au cours de son incarcération, le prisonnier bénéficie d'un certain nombre de choses : l'instruction, apprentissage d'un métier qui lui permettra de gagner sa vie dignement sans tendre sa main aux autres.
Lui tourner le dos est une autre forme de punition d'autant plus cruelle que celle infligée à la prison.
Combien de prisonniers dont la réintégration sociale a été un grand succès, ont repris leur place dans la société et sont même devenus des citoyens honnêtes à part entière. Attitude qui pourrait, sans doute, ennoblir le rôle pédagogique et capital de l'institution carcérale au profit des détenus. Le rejet se révèle en fin de compte sans effet. Pas de châtiment où le conseil suffit ; pas d'humiliation oủ la gentillesse suffit... On doit corriger pour améliorer et faire preuve de clémence.
Elle est révolue à l'époque où l'on considérait le prisonnier comme étant un ennemi juré de la société. Lui-même, il est victime des circonstances qui ont fait de lui ce qu'il est. Combien de prisonniers dont la réintégration a été un grand succès, ont repris leur place dans la société et sont même devenus des citoyens honnêtes à part entière. Attitude qui pourrait, sans doute, ennoblir le rôle capital de l'institution carcérale au profit des détenus. La violence se révèle en fin de compte sans effet. Pas de châtiment où le conseil suffit; pas d'humiliation où la gentillesse suffit...On doit corriger pour améliorer.