I. ETUDE DE TEXTE
1-
Titre |
Auteur |
Genre littéraire |
Deux personnages principaux |
Antigone |
Jean Anouilh |
Pièce de théâtre |
Antigone et Créon |
2- Antigone a été empoignée par les gardes.
Analyse :
3- « Hé bien, j'irai demain ! »
4- pour ne pas encourager les autres à faire comme elle.
5- La fonction du chœur : il incarne (représente) la sagesse, la conscience de Créon et celui qui lui donne des conseils....
6- Il exprime son impuissance.
7- Les arguments :
- «c'est elle qui voulait mourir »
-« Aucun de nous n'était assez fort pour la décider à vivre »
-« Antigone était faite pour être morte»
-« Ce qui importait pour elle, c'était de refuser et de mourir. »
8- la figure de style : une antithèse. Cette figure met en évidence l'opposition qui existe entre les deux sœurs : Ismène aime la vie et s'en réjouir et Antigone, un personnage tragique qui dégoute la vie et refuse tout compromis.
Réaction:
9- OUI, si on est convaincu que Créon a tout fait pour empêcher Antigone d'accomplir un devoir familial et religieux.
- NON, car il est de son devoir de respecter Créon non seulement en tant que roi mais aussi en tant qu'oncle.
10- Oui, parce qu'elle a bravé la loi, la décision du roi et surtout elle a risqué de mourir. Et c'est justement ce qui lui est arrivé.
II- PRODUCTION ÉCRITE :
Nul ne doute que les conflits de générations existent depuis des siècles passés. Les parents de leur part gèrent la situation de façon à ce qu'il y ait moins de dégâts afin que cette étape de la vie du jeune ne prenne pas des dimensions catastrophiques. Et ce, grâce à leur savoir-faire qu'ils avaient hérité de leurs ancêtres.
Ayant rapport avec ce qui précède, de nos jours, certains jeunes se montrent méchants, agressifs voire même insultants à l'égard de leurs parents.
Qu'est ce qui justifie un tel comportement ? Les parents n'ont plus de prestige moral ? On n'a plus de respect pour nos ainés ? Peut-on dire que nous vivons le déclin la sacralisation parentale ?
Certes, le comportement de certains parents pourrait contribuer à ce genre de conflits. D'une part, les géniteurs se conduisent avec leurs progénitures, lors de l'enfance, de façon brutale et sévère, au moment où ils doivent cependant manifester de l'amour et de la tendresse. Quant à l'enfant, il enregistre machinalement ce traitement dans son subconscient et qu'il extériorise plus tard lors de sa jeunesse. Donc ce conflit n'est que la réaction de ce qu'il a subi précédemment. L'enfant est considéré comme une bombe à retardement qui pourrait exploser à tout moment. D'autre part, la conjoncture actuelle que nous vivons favorise ces scènes au sein des familles. Lesquels conflits peuvent atteindre des proportions catastrophiques nourries par les réseaux sociaux qui montrent de façon permanente des scènes de violences qui sont devenues le pain quotidien des jeunes au point de devenir accros.
D'ailleurs ce comportement n'est que l'expression du scepticisme et du pessimisme qui ont atteint leur paroxysme dans un monde où les valeurs humaines ont cédé la place à l'égoïsme, à l'ingratitude et à d'autres vices susceptibles de détruire les liens familiaux.
Cependant cette agressivité et cette violence sont à la fois inadmissibles et blâmables. D'abord, ces jeunes refusent d'admettre que leurs parents sont leurs initiateurs qui les préparent à l'avenir par leur sagesse, leur expérience et leur savoir-faire. Les parents se sont rendu compte que leurs enfants n'ont ni projets, ni fantaisie, ni audace etc. Ils demeurent derrière des illusions, voulant arriver à des sommets sans le moindre effort et sans sacrifice. Des efforts qui ne peuvent être que vains tant que ces jeunes ne manifestent pas de respect à leurs parents.
Pour toutes ces raisons on peut dire qu'il est temps de remettre en cause les liens qui unissent les jeunes à leurs parents et aux adultes de manière générale sinon nous assisterons, sans doute, un jour à l'effondrement de la société.