Une fois l’énergie d’entrée converti de manière convenable en énergie de sortie, Il s’agit maintenant de la faire passer par les systèmes de transmission afin d’être utilisée par la partie opérative. Cette partie du cours ne va traiter que les mécanismes (ou bien les systèmes et modes de transmission) de l’énergie mécanique à elle seule.
تعريف
L’énergie qui sera manipulée et traitée dans tout le reste du cours est l’énergie mécanique, de rotation ou bien de translation. Donc l’ensemble du cours portera sur les solutions technologiques mises en vigueur pour assurer une bonne transmission de l’énergie mécanique.
On appelle mécanisme tout dispositif assurant la fonction de transmission de l’énergie mécanique. Il s’agit donc d’un système de solides (pièces mécaniques) reliées entre elles par des liaisons mécaniques. Le jeu des pièces mécaniques assemblées et des mouvements possibles permet la manipulation directe de l’énergie reçue.
On modélise un solide (S) comme étant une infinité de points matériels $M(x, y, z)$ rassemblés dans un volume d'espace $V$ et reliés de manière rigide. Exemple : une table en bois est un solide, constitué d'une infinité de particules élémentaires qui constituent le matériau bois. Donc un point matériel dans l'espace peut se déplacer selon les trois directions de base d'un repère orthonormé $O(i, j, k)$, ces trois déplacements (qu'on appelle translations) sont les trois degrés de liberté d'un point dans l'espace. $\begin{array}{lll}D_{x} & D_{y} & D_{z}\end{array}$ Donc la donnée cinématique d'un point est entièrement déterminée par 3 coordonnées.
Un solide est une infinité de points matériels confinés dans un volume, il dispose donc de base de 3 degrés de libertés en translation, s’ajoutent à ceux-ci trois autres degrés de liberté (appelés rotations) qui décrivent la tendance du solide à tourner autour d’un ou plusieurs axes; un solide est doté donc de 6 degrés de liberté, trois translations et trois rotations. $\begin{array}{ccc}D_{x} & D_{y} & D_{z} \\ R_{x} & R_{y} & R_{z}\end{array}$
Une liaison entre deux solides est un ensemble de contacts entre les deux, qui bloquent un nombre de degrés de liberté afin de maitriser le mouvement conservé entre ces deux pièces. (exemple : Le pivot d’une porte est une liaison entre la porte et le mur). On classifie les contacts en trois types, selon la dimension des éléments de contact entre deux solides.
Un contact entre deux solides est dit ponctuel lorsque les deux solides intersectent au niveau d’un seul point.
Un contact entre deux solides est dit linéique (ou linéaire) lorsque les deux solides intersectent au niveau d’une ligne ou une courbe.
Un contact entre deux solides est dit surfacique lorsque les deux solides intersectent au niveau d’un plan ou une surface.
Nous regroupons dans la partie suivante un ensemble de liaisons qui diffèrent par les degrés de liberté bloqués et libérés. L’ensemble des conditions cinématiques sera représenté comme suit : $\left\{D_{x} R_{x} D_{y} R_{y} D_{z} R_{z}\right\}$
La valeur 0 sera affecté à chaque ddl (degré de liberté) bloqué, et la valeur 1 sera affecté à un ddl libéré.
Nom |
Schéma 3D ex |
DDLs |
Symbole normalisé |
Encastrement | $$\left\{ \begin{array}{r c l} D_x = & 0 \\ D_y = & 0 \\ D_z = & 0 \end{array} \right .$$ | ||
Glissière | $$\left \{ \begin {array}{r c l} D_x = & 1 \\ D_y = & 0 \\ D_z = & 0 \end{array}\right .$$ | ||
Pivot |
$$\left \{ \begin{array}{r c l} D_x = & 0 \\ D_y = & 0 \\D_z = & 0 \end {array}\right .$$ | ||
Pivot glissant | $$\left \{ \begin {array}{r c l} D_x = & 0 \\ D_y = & 1 \\ D_z = & 0 \end {array} \right .$$ | ||
Rotule | $$\left\{\begin {array}{r c l}D_x = & 0 \\ D_y = & 0 \\ D_z = & 0 \end{array}\right .$$ | ||
Hélicoïdale* | $$\left\{\begin {array}{r c l}D_x = & 1 \\D_y = & 0 \\D_z = & 0 \end {array}\right .$$ |
Pour la liaison hélicoïdale, la rotation et la translation sont couplées et se font en même temps (système vis-écrou).
Nous revenons à l’idée de base qu’un mécanisme est un ensemble de pièces mécaniques reliées entre elles par des liaisons dont le but est d’obtenir un mouvement précis et bien déterminé. L’objectif est donc de savoir caractériser les pièces mécaniques en mouvement relatif et de décrire ces mouvements relatifs afin de bien schématiser le comportement cinématique du mécanisme. La finalité du modèle (ou bien schéma) cinématique est d’étudier les mouvements entre-pièces et analyser le fonctionnement et l’architecture du mécanisme.
Dans un mécanisme, l’ensemble des pièces est généralement divisé en sous-ensembles de manière telle que pour un sous-ensemble donné, l’ensemble des pièces constitutives de celui-ci sont en liaison fixe (encastrement) entre elles. Un ensemble de pièces mécaniques en liaison fixe est appelé classe d’équivalence. Un système de transmission peut avoir autant de classes d’équivalence que possible, donc un exercice récurrent est de déterminer les classes d’équivalence d’un système, car les liaisons sont toujours assurées entre les classes d’équivalence.
A partir de là, la suite devient méthodique :
Nom |
DDLs |
symbole |
Encastrement |
0T-0R |
|
Pivot |
0T-1R |
|
Pivot glissant |
1T-1R |
|
Glissière |
1T-0R |
|
Hélicoïdale |
1T-R |
|
Sphérique à doigt |
0T-2R |
|
Rotule |
0T-3R |
|
Appui plan |
2T-1R |
|
Linéaire annulaire |
1T-3R |
|
Linéaire rectiligne |
2T-2R |
|
Ponctuelle |
2T-3R |
ما يجب معرفته
Transmettre, c’est manipuler une énergie utilisable directement de manière à ce que la partie opérative puisse satisfaire les consignes données par la partie commande .
On appelle mécanisme tout dispositif assurant la fonction de transmission de l’énergie mécanique.
Connaitre les 6 degrés de liberté, les types de contacts et les liaisons élémentaires ainsi que leurs degrés de liberté permis.
N.B. : Pour la liaison hélicoïdale, la rotation et la translation sont couplées et se font en même temps (système vis-écrou).
Les classes d’équivalence et la méthode pour dresser le schéma cinématique et le graphe des liaisons.
L’objectif de ce chapitre est de traîter l’opération de concrétisation d’une liaison encastrement en explicitant toutes les considérations mécaniques à prendre en compte afin de bien modéliser et d’assurer la liaison comme il se doit.
Diagramme pieuvre d’un encastrement généralisé.
Diagramme SADT A-0 d’un encastrement généralisé.
Diagramme FAST d’un encastrement généralisé.
La mise en position (MIP) est une fonction technique de l’encastrement qui est réalisée au moyen des zones de contact et surfaces de contact qui participent au blocage des degrés de liberté; un MIP en encastrement bloque 6 degrés de liberté dans l’espace et 3 degrés de liberté en plan.
Le maintient en position (MIP) est une fonction technique qui est réalisée au moyen des pièces mécaniques qui assurent la/les fixation(s) entre les deux pièces à lier.
Les liaisons sont caractérisés par les modes de réalisation ainsi que leurs propriétés intrinsèques :
Les encastrements sont donc des liaisons complètes (et par conséquent rigides dans le cadre du programme), nous les classifierons donc en encastrements démontables et permanents, les encastrements démontables seront à leur tour classifiés en encastrements par adhérence et par obstacle.
Classification d’un encastrement.
Encastrement par filetage, la MIP se fait à travers la surface place de contact filetage-taraudage.
Encastrement par pincement, la MIP se fait à travers la surface cylindrique de contact, le boulon d’assemblage assure le MAP en serrant la partie extérieure.
Encastrement par tampon tangent, la MIP se fait à travers la surface cylindrique de contact, le boulon d’assemblage assure le MAP en serrant la partie extérieure.
Encastrement par emmanchement conique, la MIP se fait à travers la surface conique de contact, le MAP est assuré par un éventuel écrou+rondelle.
Encastrement par goupille, la MIP se fait à travers la surface cylindrique de contact entre la goupille et les éléments assemblés, le MAP est assuré par la goupille elle-même.
Typologies des goupilles.
Encastrement par clavette, la MIP se fait à travers la surface cylindrique, la surface place de contact entre la clavette et les éléments assemblés.
Encastrement par cannelure, la MIP se fait à travers la surface de la cannelure.
Encastrement par forme spéciale, la MIP se fait à travers la surface de la forme, l’encastrement par cannelure est un cas spécial de l’encastrement par forme spéciale.
Encastrement par emmanchement forcé; le MAP est assurée par le diamètre de l’arbre qui est sensiblement supérieur au diamètre du trou, le forçage de l’arbre à l’intérieur créée l’encastrement.
Encastrement par soudage; le soudage à l’arc est une opération qui consiste à faire fondre une tige métallique à l’aide d’un arc électrique au niveau du point de contact entre la tige métallique et les deux pièces à souder.
Maintien par contre-écrou : le deuxième écrou bloque l’échappement de l’écrou de MAP en cas de vibrations.
Maintien par plaquette-arrêtoir : la plaquette s’encastre avec les arêtes de la pièce à maintenir pour empêcher l’encastrement de se détacher.
Maintien par écrou HK : L’écrou HK est un écrou taillé pour voir recevoir une goupille au niveau des encoches; la goupille s’incruste de suite avec le boulon associé.
L’écrou à encoches est dôté de 4 encoches qui adhérent à une éventuelle languette pour assurer un freinage adéquat.
ما يجب معرفته
Un encastrement est une liaison cinématique entre deux pièces mécaniques qui bloque tous les degrés de liberté relatifs entre eux. Connaitre les différents types d’encastrement, démontables et non-démontables ainsi que la M.I.P et la M.A.P de chacune.
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