La transmission des caractères héréditaire induit la transmission des gènes et allèles qui doit être soumise à différentes lois et règles permettant de prévoir les différents phénotypes et génotypes chez la descendance.
L’étude de la transmission d’un seul caractère héréditaire (monohybridisme) ou plusieurs caractères se base sur des croisements qui doivent être analysées et interprétées.
Pour analyser ou interpréter les résultats d'un croisement on aura besoin d'utiliser quelques concepts et symboles que présente la vidéo suivante.
- Comment analyser et interpréter les croisements ?
Rappel
Caractère héréditaire : trait, marque ou particularité d’une espèce ou d’une personne qui se transmet de génération a l’autre.
Génotype : c’est la combinaison d’allèles d’un individu. On le représente comme suit : A//A, a//a, …
Phénotype : ensemble des caractères résultant de l’expression de génotype. Le phénotype s’écrit entre crochets [ ].
L’analyse des croisements se base, généralement, sur les données du premier croisement et doit comporter les données suivantes :
Le degré de l’hybridisme concerne le nombre de caractères transmissibles qui font l’objet de l’étude. Généralement on distingue entre deux cas d’hybridisme :
Remarque
On qualifie une lignée de pure si l’ensemble des individus qui la constituent ne change pas de phénotype du (des) caractère(s) étudié(s) durant les différents croisements et dans l’ensemble des générations.
Pour déterminer la pureté des deux lignées parentales on s’appuie sur la première loi de Mendel dont l’énoncé est le suivant :
« Si les individus de la première génération (F1) sont hybrides (issues de deux parents différents) et homogènes (présentant tous le même phénotype) et ressemblent à l’un de deux parents, les parents sont de lignées pures »
Détermination de l’allèle dominant et l’allèle récessif du même gène.
Rappel
Allèle : version d’un gène donne qui peut varier d’un individu à un autre.
Gène : fragment d’ADN qui contrôle un caractère héréditaire précis.
La détermination du niveau de dominance se base sur l’exploitation du premier croisement entre les deux parents originaux :
Si, dans le cas d’un croisement entre deux parents de lignées pures, la F1 présente un phénotype donné, l’allèle responsable de se phénotype est le dominant alors que l’allèle restant du même gène sera récessif.
Remarque
Généralement, on symbolise les deux allèles du gène comme suit :
Au niveau du caryotype (carte chromosomique) d’un individu diploïde, les chromosomes se présentent sous deux natures :
Comment déterminer la nature du chromosome porteur du gène étudié ?
En utilisant, toujours les résultats du premier croisement :
D’autre données doivent être ajoutés à cette analyse lorsqu’il s’agit du cas du dihybridisme et qui concernent la relation entre les deux gènes : indépendants ou liés. On peut déduire cette relation entre les gènes en se basant sur le « test cross » ou le « back cross ».
Remarque
dans le cas ou l’individus testeur est le propre parent, on parle de back cross.
Après l’analyse, on sera invité à interpréter les résultats de la transmission des caractères héréditaires selon deux cas :
De façon générale, l’interprétation des différents croisements se fait toujours à la base de la même structure :
Remarque
l’échiquier de croisement est un outil qui facilite l’obtention des génotypes des différents œufs issus du croisement. On n’en aura besoin que lorsque l’un des deux parents (ou les deux à la fois) produits plus d’un seul type de gamètes.
ما يجب معرفته
Les lois de Mendel de la transmission des caractères héréditaires :
1ère loi de Mendel = loi d’uniformité des hybrides de la première génération f1
Lorsqu’on croise deux souches de race pure avec deux phénotypes differents, les individus de la génération f1 sont hybrides et semblables les uns aux autres (même phénotype et même génotype).
2eme loi de Mendel : loi de la pureté des gamètes. Les allèles d’un même couple se disjoignent lors de la formation des gamètes, chaque gamète ne contient que l’un ou l’autre des allèles.
Ainsi on distingue entre:
Si les parents originaux sont de lignées pures :
Les résultats obtenus sont soumis à la première loi de Mendel (la pureté des lignées parentales) et aussi à la deuxième loi de Mendel : la pureté des gamètes
Remarque
Le gamète est pur, il ne comporte qu’un seul allèle de chaque gène.
Si les parents originaux sont de lignées pures :
Si les parents originaux sont de lignées pures.
Si l’on refait le même croisement en inversant (échangeant) les phénotypes des deux parents, les résultats en F1 seront modifiés avec une répartition des phénotypes selon le sexe : tous les mâles ont le même phénotype qui est diffèrent de toutes les femelles.
La détermination du chromosome sexuel concerné va se faire en proposant deux hypothèses qu’on vérifie par la suite :
Hypothèse 1 : le gène est porté sur le chromosome « y »
Les résultats théoriques doivent être : le caractère n’apparait que chez les mâles du fait que le gonosome « y » n’existe que chez les mâles. On compare les résultats théoriques à ceux observés (les données) :
Remarque
un allèle létal provoque la mort a un stade précoce du développement de sorte que certains génotypes n’apparaissent pas dans la descendance.
C’est l’un des cas d’exception de la dominance absolue et se caractérise par des fractions spécifiques de 1/3 et 2/3 des phénotypes de la génération résultant du croisement entre deux hybrides (de F1).
Interprétation : Mort des individus porteurs de l’un des trois génotypes (généralement l’homozygote dominant) avant l’apparition du caractère étudie (avant la naissance) de façon à ne pas pouvoir les distinguer.
L’échiquier de croisement comportera toujours quatre case (quatre possibilités différentes de croisement) l’une des 4 possibilité produit des œufs avec le génotype létal.
ما يجب معرفته
Dans le cas de monohybridisme chez les diploïdes :
On parle d’un gène lié au sexe, si :
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