Les cellules vivantes dégradent les métabolites pour en libérer de l’énergie qui sera exploitée pendant les différentes activités cellulaires. En fait, la cellule ne fait que transformer, à nouveau, l’énergie issue de la dégradation en d’autres formes. L’une des manifestations de ces transformations est la contraction musculaire.
Le muscle se contracte. En présence de multiples conditions, on peut mesurer la contraction du muscle suite aux différentes excitations aux quelles il peut être soumis.
Dans l’objectif d’enregistrer la contraction d’un muscle d’une grenouille, on aura besoin de :
Le montage expérimental est représenté dans la figure qui suit:
En exposant le muscle (frais) aux excitations sa réponse changera selon la variable modifiée. de façon générale, les variables utilisées lors des enregistrements de la contraction musculaire, sont :
Remarque
Le muscle possède deux propriétés particulières :
Si on expose un muscle à une seule excitation (excitation isolée) il répond en se contractant. On appelle cette réponse ‘’une secousse simple ou isolée’’ qui se compose de 3 phases :
Enregistrement d’une secousse musculaire simple
Or, le muscle ne répond pas de façon automatique à la stimulation mais sauf si cette dernière atteint un seuil d’intensité qu’on appelle la rhéobase.
Remarque
La Rhéobase = Seuil d’excitation, C’est l’intensité minimale nécessaire pour déclencher une contraction musculaire.
La figure ci-dessous représente le schéma d’un myogramme obtenu à la suite de l’exécution sur un muscle de stimulations successives, éloignées et d’intensités croissantes (I1< I2< I3… < I8)
On observe ainsi :
On peut déduire, donc :
Remarque
L’augmentation de l’amplitude de la stimulation 3 à la stimulation 5, ainsi que la stabilité de l’amplitude des dernières secousses est due au recrutement de toutes les structures musculaire responsables de la contraction c’est LE PRINCIPE DU RECRUTEMENT.
Si l'on soumet un muscle aux deux stimulations efficaces (supérieures ou égales à la rhéobase), successives et de même intensité et en rapprochant de façon successive la durée entre les deux excitations, on obtient le graphique ci-dessous :
Trois graphiques à analyser :
1- Les deux stimulations sont bien espacées de façon à ce que la deuxième n'intervienne que dans la période de repos après de la première secousse. Les deux secousses ont la même amplitude du fait que le muscle a subi deux stimulations de même intensité.
2- La deuxième stimulation est très approchée de la première, et intervient donc lors du relâchement de la première réponse. L’amplitude de la deuxième secousse est plus élevée et le muscle semble recevoir une stimulation de plus haute intensité, ce qui n’est pas le cas. On appelle ce comportement du muscle PRINCIPE DE SOMMATION. On obtient ainsi un myogramme qui rassemble les deux secousses sans les fusionner complètement et l’on parle alors de fusion incomplète terminaison ou fusion partielle.
3- La durée entre les deux stimulations devient encore plus faible, et le muscle est exposé, ainsi, à la deuxième stimulation alors qu’il n’a pas pu finir la phase de contraction de sa précédente réponse. La réponse apparaît alors en une seule secousse de plus forte amplitude, et le muscle encore une fois se comporte comme il a reçu une excitation supérieure aux précédentes mais ce n’est qu’une simulation, puisqu’on garde toujours la même intensité de stimulation. Ce phénomène est expliqué encore par le principe de sommation. On appelle le myogramme obtenu ‘’FUSION COMPLÈTE’’
Quand on expose un muscle à plusieurs stimulations efficaces et de même intensité, sa réponse diffère suivant la durée entre chaque deux stimulations successives. La figure suivante montre deux types de réponses musculaires.
Remarque
Il est à distinguer deux types de tétanos : le tétanos d’origine bactérienne, et ce type de tétanos musculaire qu’on appelle aussi physiologique et qui intervient suite à un effort musculaire long et de grande intensité.
Deux réponses différentes:
Le tétanos incomplet : chaque nouvelle stimulation intervient pendant la phase du relâchement de la secousse précédente et de ce fait ce type de tétanos est semblable à une suite de fusions incomplètes.
Le tétanos complet : la durée entre les stimulations est très rapprochée et chaque nouvelle stimulation affecte le muscle avant la fin de la phase de contraction de la secousse précédente. Le tétanos complet est une suite de fusions complètes.
La contraction musculaire est toujours accompagnée de :
On considère donc, qu’au cours de l’activité mécanique du muscle, s’ajoute d’autres phénomènes accompagnateurs.
Lors de la contraction musculaire on assiste à un dégagement de la chaleur en deux temps (fig. 1)
Remarque
La chaleur primaire est caractérisée par une amplitude importante et dure quelques secondes.
2. La chaleur retardée: dégagée lors du repos qui suit la secousse musculaire, caractérisée par la longue durée du dégagement ainsi que sa faible quantité.
Remarque
La chaleur retardée Caractérisée par une faible amplitude et dure plus longtemps.
On procède à la mesure de quelques composés dans un muscle avant et après sa contraction, on obtient les résultats suivants :
Mesures (1h/kg muscle) | Repos | Activité |
V sang traversant le muscle (L) | 12.22 | 56.32 |
V O2 utilisé (L) | 0.3 | 5.2 |
V CO2 rejeté (L) | 0.22 | 5.95 |
Q glucose utilisée (g) | 2.04 | 8.43 |
Q protéines utilisée (g) | 0 | 0 |
Q lipides utilisée (g) | 0 | 0 |
Durant l’activité musculaire, on assiste à de multiples variations :
Les trois dernières observations confirment l’existence de réaction métabolique utilisant le glucose et l’oxygène et produisant le CO2 : la respiration
Remarque
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