Introduction :
Le milieu où vit chaque individu regorge d’éléments pathogènes et malgré ceci, le corps de l’homme ne sera affecté que rarement par l’action nocive de ces éléments du fait de la présence d’un système responsable de la conservation de l’intégrité du corps : le système immunitaire, qui doit avoir la capacité de distinguer le soi (qu’il doit préserver) et le non-soi (qu’il doit attaquer et détruire).
La complémentarité tissulaire et les marqueurs du soi
pour mettre en évidence la complémentarité tissulaire, on propose les données expérimentales suivantes
La greffe de la peau chez la souris:
On observe :
Lorsque le donneur est en même temps le receveur du greffon : le greffon est accepté, et c’est le même résultat lorsque le donneur et le receveur appartiennent à la même souche.
Lorsque le donneur appartient à une souche différente du receveur : le greffon est rejeté.
On déduit :
Le greffon sera accepté seulement dans le cas de la compatibilité tissulaire entre le donneur et le receveur.
Les marqueurs du soi sont des molécules 'de nature protéique intervenant dans l'identification des tissus et permettent ainsi de l'accepter ou de le rejeter.
Lors des transfusions sanguines on remarque :
On déduit :
Le déclenchement de la réponse immunitaire lors de la différence des deux groupes sanguins du donneur et le receveur exprime la présence d’un mécanisme de « reconnaissance » au niveau du système immunitaire permettant la détection des éléments intrus et ainsi les détruire par la suite.
Ce mécanisme de reconnaissance se fait par la présentation de chaque globule rouge d’une « carte biologique » l’identifiant et qu’on appelle les antigènes.
Ces antigènes ne caractérisent que les globules rouges (les seules cellules anucléées du corps) et de ce fait on les qualifie de marqueurs mineurs du soi.
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