Un pays ne dispose pas forcément de tous les biens nécessaires pour satisfaire ses habitants. Le Commerce Extérieur (ventes et achats à l'étranger) est donc une obligation pour l’ensemble du pays.
Un économiste est donc dans l’obligation de disposer d’une connaissance détaillée des fondements de base concernant ce sujet, afin de mener une analyse meilleure des paramètres de ces échanges.
Il est important de connaître ce que l'on achète et vend à l'étranger, car si l’on importe (achats) plus que l’on exporte (ventes), le pays aura une dette qu’il devra payer en prélevant dans ses réserves.
Quelles ont été les contributions et les apports des grands penseurs économistes sur le sujet ? Quels sont les différents indicateurs de mesure des échanges extérieurs ? Comment on les calcule et interprète ?
Protectionnisme et libre-échange sont deux logiques philosophiques, concernant les échanges extérieurs, traditionnellement présentées comme antagonistes et entre lesquelles les États sont supposés choisir pour mener leur stratégie commerciale.
Le protectionnisme est un système dans lequel l'État met en œuvre des moyens pour limiter l’entrée des biens, services et capitaux étrangers au territoire national.
Par opposition au libre-échange, le protectionnisme désigne l'intervention de l'État, dans le but de protéger son économie interne de la concurrence d'autres États.
Cette politique économique a pour principal but d'équilibrer la balance commerciale d'un pays lorsque ses importations sont trop importantes et risquent de nuire à la production locale.
On parle bien évidemment des droits de douane. Ce sont des impôts qui frappent les marchandises importées au sein du territoire national. Les mesures tarifaires ont pour objectifs d’entrainer une baisse des importations et de rendre le produit importé plus cher et incompétitif sur le plan national.
En 1841, l’économiste Friedrich LIST, bien que partisan du libre-échange, ce penseur allemand a été le premier à prôner l’isolement économique. Une étape nécessaire, selon lui, pour les pays les plus fragiles, avant d’affronter le grand bain de la concurrence. Il considère qu’un Etat doit mettre ses industries naissantes à l'abri de la concurrence étrangère. Cette protection peut se faire par le biais de droit de douanes élevés, mais de façon provisoire.
Le libre-échange correspond à une politique économique qui entre dans le domaine du commerce international. Il s'agit de supprimer les restrictions douanières (principalement les taxes) afin de laisser place à la libre circulation des biens et services entre les pays sans intervention des gouvernements. Ce principe défendu par certains économistes, tel David Ricardo, s'oppose au protectionnisme.
Les premiers théoriciens du libre-échange considèrent que les nations se spécialisent dans les productions pour lesquelles les coûts de production sont les plus bas. La division internationale du travail qui en résulte permet d’arriver à une situation optimale.
Adam Smith (1723 – 1790) Économiste et Philosophe Écossais nommé « le père de l’économie Politique » a élaboré la théorie des avantages absolue.
L’avantage absolu pour A.SMITH, signifie que chaque pays a intérêt à participer à l’échange international en se spécialisant dans la production des biens pour lesquels ses coûts de productions sont inférieurs à ceux de tous les autres pays. Par conséquent, le pays importera les biens dont le prix est inférieur aux coûts de production dans le pays.
Pour illustrer ce principe, prenons comme Smith l’exemple des DEUX PAYS A ET B qui produisent DEUX BIENS COMMUNS X ET Y. Voyez les résultats de production dans les tableaux ci-dessous.
Le pays A aura intérêt à se spécialiser dans la production du bien Y.
Alors que le pays B dispose d’un avantage absolu dans la production du bien X.
PAYS |
Unité de bien X |
Unité de bien Y |
A |
100 heures de travail |
80 heures de travail |
B |
90 heures de travail |
110 heures de travail |
La théorie associée à l'avantage comparatif explique que, dans un contexte de libre-échange, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose de l'écart de productivité (ou du coût) le plus fort en sa faveur, ou le plus faible en sa défaveur, comparativement à ses partenaires. Donc le pays se spécialise dans la production pour laquelle il dispose du plus grand avantage ou du moindre désavantage en termes de prix relatifs.
Ou encore on peut dire que le pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il est relativement le plus avantagé.
Au 20ème siècle, des économistes ont cherché à expliquer les différences des couts des production entre pays par l’abondance ou la rareté des facteurs de productions dont ils sont dotés.
Selon E. Heckscher, B. Ohlin, P. Samuelson, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions utilisant les facteurs de production qu’il possède en abondance et importer les produits avec les facteurs qu’il possède en quantité moindre. Donc un pays doit exporter les biens qui se compose des facteurs de production qui sont peu chers pour lui et importer les biens qui se composent des facteurs de production trop chers.
ما يجب معرفته
La balance des paiements est un document statistique élaboré sous forme comptable, élément de la comptabilité nationale recensant les flux de biens, de services, de revenus, de transferts de capitaux, et les flux financiers que les résidents d'un pays dans leur ensemble entretiennent avec ceux du reste du monde.
$$\text { solde commercial }=\mathrm{X} \text { des beins }-M \text { des biens }$$
$$\text { Solde des services }=X \text { des services }-M \text { des services }$$
$$\text { Solde commercial en } B S=X b / s-M b / s \mid$$
Solde des revenus primaires $=$ Crédit des revenus primaires Débit des revenus primaires
Soldes des revenus de transfert $=$ Crédit des revenus de transfert - Débit des revenus de transfert.
Soldes des revenus= Solde des revenus primaires $+$ Solde des revenus de transfert
$$\begin{aligned} &\text { Solde du compte des transactions courantes }=\text { Solde commercial de } b / s \\ &+\text { Solde des revenus primaires } \\ &+\text { solde des revenus de transfert (secondaire). } \end{aligned}$$
La balance commerciale (Biens) |
Il s’agit de l’ensemble des opérations d’importation et d’exportation des marchandises par un pays. Le solde de la balance commerciale $=$ la Valeur des exportations des Biens - La Valeur des importations des Biens. |
La balance des invisibles ( Service, Revenus, Transfert courants)
Les services |
Les revenus primaires |
Les revenus secondaires |
Il s’agit des importations et des exportations des Services de : • Frais de transports • Voyages : recettes du tourisme (Recettes touristiques) et des voyages d’affaires. • Services de communication. • Services d’assurance. • Redevances et droit de licence. • Autres services aux entreprises : Frais bancaires, de publicité… • Services fournis ou reçus par les AP. |
Il s’agit des : • Revenus d’investissement privés : Dividendes (Rapatriement des Dividendes) intérêts, Profits, … • Revenus provenant des Investissements marocains à l’étranger (Recettes). Et la partie des dépenses : Les revenus des investissements étrangers et rapatriés du Maroc vers leurs pays d’origine. • Revenus des Investissements et des emprunts publics. |
Il s’agit des Revenus privés et publics envoyés et Reçus. • Publics : Dons et aides reçus et versés. • Privés : Devises envoyés par les MRE vers le Maroc et Sorties de devises rapatriés par les étrangers au Maroc. |
La balance des transactions courantes
$=$ Balance Commerciale $+$ Balance des Invisibles
Le Compte de Capital et d’opérations Financières
Le compte du capital |
Il s’agit des opérations en Capital ; transferts effectués par les migrants au titre des départs définitifs et les remises de dettes au profit du secteur Public. |
Les opérations financières
Le secteur public |
Le secteur privé |
• Prêts : en Recettes : Il intègre le montant des prêts en devises accordés au trésor marocain et aux établissements publics pour financer le budget d’équipement. En dépenses : il s’agit des remboursements et les prêts accordés par le Maroc. |
• Crédits commerciaux : En recettes les crédits accordés par les fournisseurs étrangers aux entreprises marocaines. En dépenses : Les crédits octroyés par les entreprises marocaines aux étrangers et les remboursements • Prêts et investissements : Les investissements privés Directs qui sont des créations de filiales ou d’achat d’actions (Ex : Achat d’une Action par un MRE d’une entreprise Marocaine) ajoutant encore les prêts et emprunts inférieurs à un an. • Autres Capitaux Privés.
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Indicateurs descriptifs
Indicateurs |
Formules |
Lecture |
Solde commercial des biens |
exporation des biens - importations des biens Remarques : que les biens et non pas de services |
Au Maroc en 2020, le déficit commercial en termes des biens est de …. |
Le taux de couverture |
$$\frac{\text { exportations des biens }}{\text { importations des biens }} \times 100$$ Remarques : que les biens et non pas de services |
Au Maroc en 2020, les exportations des biens ne couvrent que …………………des importations des biens. |
Indicateurs analytiques
Indicateurs |
Formules |
Lecture |
Termes d’échange réels (TER) |
$$\frac{\text { Prix moyen de la tonne Exportée }}{\text { prix moyen de la tonne importée }} 100$$ Sachant que prix moyen de la tonne exportée $$=\frac{\text { Valeur des exportations }}{\text { volume des exportations }}$$ Et que prix moyen de la tonne importée $$=\frac{\text { valeur des importations }}{\text { volume des importations }}$$ |
$$T E R=100 \%$$ On vend à l’étranger au même prix que l’on lui achète. C’est un échange équilibré. TER $<$ $100 \%$ On vend à l’étranger à un prix inférieur que celui que l’on lui achète. Dégradation des termes de l’échange. - $\quad T E R>$ $100 \%$ On vend à l’étranger à un prix plus cher que celui que l’on lui achète. Amélioration des termes de l’échange. |
Termes de l’échange nets (TEN) |
$$\frac{\text { indice des prix des exportations }}{\text { indices des prix des importations }} 100$$ Sachant que $l^{\prime}$ indice des prix des exportations $=\frac{\text { exportations du bien en période } N}{\text { exportations du bien en période } N-1}$
Et que $l^{\prime}$ indice des prix des importations $=\frac{\text { importations du bien en période N }}{\text { importations du bien en période N-1 }}$ |
$$T E N=100 \%$$ Le prix de la tonne exportée augmente au même rythme que celui de la tonne importée. $$T E N>100 \%$$ Le prix de la tonne exportée croit plus vite que celui de la tonne importée. $$T E N<100 \%$$ Le prix de la tonne exportée augmente moins vite que celui de la tonne importée.
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ما يجب معرفته
Le but étant de trouver la droite d’ajustement linéaire sous la forme suivante :
$$y=a x+b$$
(il faut chercher la valeur de “a” et la valeur de “b”).
On a :
$$a=\frac{\sum x_{i} y_{i}-n \bar{x} \bar{y}}{\sum x_{i}^{2}-n(\bar{x})^{2}}$$
formule développée ou bien
ou bien
$$a=\frac{\sum\left(x_{i}-\bar{x}\right)\left(y_{i}-\bar{y}\right)}{\sum\left(x_{i}-\bar{x}\right)^{2}}$$
formule des écarts
Et
$$b=\bar{y}-a \bar{x}$$
Avec
$$\bar{x}=\frac{\sum x_{i}}{n}$$ ; $$ \quad \bar{y}=\frac{\Sigma y_{i}}{n}$$
les moyennes arithmétiques des variables x et y .
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