La population naturelle est toujours soumise à différents facteurs variant les fréquences alléliques et génotypiques et même parfois son génome en faisant disparaître ou apparaître quelques allèles ou même quelques gènes. Parmi ces facteurs de variations on peut citer :
La mutation est un changement qui affecte le matériel génétique de l’individu (l’ADN) et ainsi changer la structure génétique (le génome) de toute la population. Dans l’étude des mutations et leurs effets sur la population, on peut distinguer :
Il s’agit de toute modification touchant soit le nombre ou la structure d’un ou plusieurs chromosomes, et qui se présente sous différents aspects schématisés dans la figure suivante :
C’est le cas le plus fréquent et le plus transmissible dans une population, du fait que le premier type de mutations est généralement létal (causant la mort du porteur) et de ce fait intransmissible.
Notons aussi la présence d’un type particulier de mutations locales qu’on qualifie de silencieux du fait de l’absence de toute modification au niveau du caractère étudié malgré la modification de la séquence allélique. (Le triplet nucléotidique même modifié code pour le même acide aminé. Voir le tableau du code génétique)
La sélection naturelle représente la diminution progressive affectant quelques phénotypes (et ainsi des génotypes et allèles) par l’intervention d’un facteur externe telle la prédation qui aura comme effet la fixation d’un allèle et l’élimination de l’autre.
La dérive génétique est l'évolution d'une population ou d'une espèce causée par des phénomènes aléatoires, impossible à prévoir. Du point de vue génétique, c'est la modification de la fréquence d'un allèle, ou d'un génotype, au sein d'une population. La dérive génétique est causée par des phénomènes aléatoires et imprévisibles, comme le hasard des rencontres des spermatozoïdes et des ovules, dans le cas d'une reproduction sexuée.
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