pour mettre en évidence la complémentarité tissulaire, on propose les données expérimentales suivantes
La greffe de la peau chez la souris:
On observe :
Lorsque le donneur est en même temps le receveur du greffon : le greffon est accepté, et c’est le même résultat lorsque le donneur et le receveur appartiennent à la même souche.
Lorsque le donneur appartient à une souche différente du receveur : le greffon est rejeté.
On déduit :
Le greffon sera accepté seulement dans le cas de la compatibilité tissulaire entre le donneur et le receveur.
Les marqueurs du soi sont des moolècules 'de nature proteique) intervenant dans l'identification des tissus et permettent ainsi de l'accepter ou de le rejeter.
Lors des transfusions sanguines on remarque : - L’individu n’accepte que les globules rouges de son même groupe sanguin. - Les individus du groupe « O » sont qualifiés de « donneurs universels » - Les individus du groupe « AB » sont qualifiés de « receveur universels » - Aucune possibilité de transfusion entre A et B. Expérimentalement, lors de cette transfusion, une réponse immunitaire se déclenche et aura comme objectif la destruction des globules rouges inoculés. Cette réponse prend l’aspect d’une agglutination du sang. On déduit : Le déclenchement de la réponse immunitaire lors de la différence des deux groupes sanguins du donneur et le receveur exprime la présence d’un mécanisme de « reconnaissance » au niveau du système immunitaire permettant la détection des éléments intrus et ainsi les détruire par la suite. Ce mécanisme de reconnaissance se fait par la présentation de chaque globule rouge d’une « carte biologique » l’identifiant et qu’on appelle les antigènes. Ces antigènes ne caractérisent que les globules rouges (les seules cellules anucléées du corps) et de ce fait on les qualifie de marqueurs mineurs du soi.
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