I- ETUDE DE TEXTE:
1. a- Le texte est extrait de " Le dernier jour d'un condamné " .
b- un roman à thèse.
c- il a vécu au 19ème siècle.
2- a- le narrateur se trouve dans la prison de Bicêtre.
b- Il a assassiné une personne.
c- Il sera exécuté à quatre heures de l'après-midi.
d- Il sera exécuté sur la place de Grève.
3-Le monsieur qui se présente au narrateur est un huissier.
4-Le monsieur annonce deux nouvelles au narrateur :
- Le rejet du pourvoi en cassation
- L'arrêt sera exécuté le jour même sur la place de Grève.
5-le narrateur sera conduit à la Conciergerie à $7 \mathrm{~h} 30$
6-le champ lexical de la justice :
Huissier ; procureur ; arrêt ; cour
7- les pronoms suivants renvoient :
Lui : huissier
Elle : la mort
8- figure de style : anaphore
9- Je pense que toute personne se trouvant dans la même situation que le narrateur, penserait de la même façon : chercher à s'évader. Bien que cette action soit quasiment impossible à réaliser, le condamné n'a d'ailleurs pas d'autres alternatives.
II- PRODUCTION ECRITE :
Aider, assister, soutenir, secourir...tant de verbes chargés de vertus que tout être humain doit avoir comme dispositions pour vivre sainement avec ses semblables. Qualités requises chez le bon citoyen dont l'objectif est d'intervenir en faveur d'une personne en situation difficile qui a besoin de soutien.
Ayant rapport avec ce qui précède, certaines personnes ne manifestent aucun intérêt envers d'autres personnes en difficultés et qui ont ardemment besoin d'aide.
Qu'est-ce qui peut justifier une telle attitude ? Pourquoi l'être humain manifeste-t-il ce comportement indigne d'un être doué de raison?
Certes, on remarque ces derniers temps que des gens, de moins en moins volent afin d'apporter leur aide à d'autres personnes en situation difficiles. Ils justifient cette attitude en avançant un certain nombre de raisons qui, selon eux, leur donnent le droit de se montrer indifférents. D'une part, ils prétendent que ce genre d'actes ne pourrait leur attirer que des ennuis. Ils se retrouvent en fin de compte impliqués dans des affaires susceptibles de leur compliquer l'existence. D'autre part, ils disent que l'on ne peut jamais prévoir ce à quoi pourrait aboutir ce genre d'intervention. Rien n'est prévisible. Selon eux, s'abstenir, être indifférent les laisse dans l'ombre pour éviter toute complication et se contenter seulement de jouer le rôle des spectateurs ou des témoins passifs.
Cependant, d'autres personnes n'hésitent pas un instant pour se montrer solidaires et bienveillants. Elles font preuve d'un certain altruisme puisqu'elles acceptent de s'exposer parfois à des situations mettant leur vie en danger. On ne peut que saluer leur bravoure. Ensuite, nous-mèmes, on peut se trouver dans des situations similaires, et on souhaite une aide providentielle. Les exemples ne manquent pas dans notre société : un blessé ayant besoin d'être secouru, un aveugle qui a besoin d'étre guidé pour éviter un obstacle, une femme enceinte qui a besoin d'être transportée d'urgence à l'hôpital. Tant de gestes sollicités qui ne doivent émanés que de personnes généreuses, conscientes du rôle que doit jouer tout individu au sein de la société à laquelle il appartient corps et âme. C'est d'ailleurs l'un des objectifs de la vie en société. Alors, on se rend compte qu'on a rendu service à nos semblables ce qui fait notre fierté et notre satisfaction. Malheureusement, cette qualité commence à devenir rare, et elle a cédé la place à l'égoisme et à l'indifférence.
En guise de conclusion, on peut dire que nous devons combattre ces vices qui risquent de détruire le sens profond de la vie en communauté. Et ce, par notre bravoure, par nos bonnes et louables actions dont l'objectif est de faire régner le sentiment de sécurité et de paix.