Le sol représente l’un des éléments de l’écosystème, il constitue avec d’autres éléments le biotope et donc plusieurs aspects d’interactions entre le sol et les êtres vivants du même écosystème peuvent être observées et étudiées.
Un sol est toujours constitué de 4 parties. La manipulation de la figure suivante permet d’identifier quelques-unes :
Ainsi, le sol est constitué de 3 parties :
En plus des éléments cités précédemment, le sol constitue le siège de quelques espèces animales (lombrics) et végétales (bactéries) qui vivent à l’intérieur du sol et forment la 4 partie : La partie vivante. On appelle les animaux du sol la faune du sol et les espèces animales la flore du sol.
La texture d’un corps est la façon dont sont disposés ses constituants. La texture d’un sol est définie par le pourcentage de ses différents constituants minéraux (les grains).
La technique: Pour déterminer la texture du sol on suit les étapes suivantes :
Remarque : La quantité totale doit comprendre juste le sable, limon et argile.
La figure suivante montre la classification des différents grains selon leur taille (la granulométrie) :
Après le calcul des pourcentages des trois classes de grains, on les représente sur un diagramme particulier : Le triangle des textures (ou diagramme triangulaire).
Chacun des trois sommets du triangle représente le pourcentage 100% de l’un des trois classes de grains (Argile, Sable ou limon). Chaque somme contrôle deux axes sur lesquels le pourcentage de la même classe va décroissant alors que la classe opposée sur le même axe va augmentant. La représentation du pourcentage de chaque classe donne deux points de projections (sur les deux axes en question) la liaison entre les deux points trace un segment représentant le pourcentage de la classe étudiée. L’intersection des trois segments représentatifs des trois classes doit se faire en seul point à l’intérieur de l’un des domaines du triangle représentant l’une des multitudes texture du sol.
Application.
Le tamisage et pesage des classes des grains d’un sol a permis l’obtention des résultats suivants :
1- Déterminer, à l’aide du diagramme triangulaire la texture de ce sol.
Solution
Travail à faire :
1- Convertir les poids en pourcentage :
2- Représentation dans le triangle des textures:
La texture est donc : Limon argileux
La structure du sol représente l’agencement spatiale que prennent ses différents constituants. Un sol peut acquérir l’une des trois structures suivantes en fonction de l’organisation de ses éléments. Le tableau suivant présente les caractéristiques des différentes structures du sol :
La Capacité de rétention d’eau représente le volume d’eau retenue par le sol à partir d’un volume initial. On calcule ce volume par la relation :
Vr = V0 – Vg |
Avec :
La perméabilité du sol représente la vitesse par laquelle l’eau sort du sol. Elle est calculée par la relation :
P= Vg/t |
Avec : Vg= l’eau de gravité t = Le temps nécessaire à l’écoulement de Vg.
Application
On cherche à comparer 3 types de sols : Sableux, argileux et un dernier sol argileux riche en humus (matière organique décomposée). On effectue l’expérience de la mesure de la perméabilité et la capacité de rétention d’eau dont les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
t0 : Temps d’écoulement de la première goutte de Vg t1 : Temps d’écoulement de la dernière goutte de Vg
Solution
1- La capacité de rétention d’eau : Vr = V0 – Vg (ml)
La perméabilité P = Vg / t (Cm3/min) avec t = t1 – t0 1ml = 1Cm3
2- Analyse et interprétation
Analyse.
La rétention d’eau augmente du sol sableux (très faible) vers le sol argileux riche en humus (moyenne) alors qu’elle est très importante dans le sol argileux (sans humus).
La perméabilité va diminuant dans le même ordre.
Interprétation :
La perméabilité et le volume d’eau retenue par le sol sont fonctions de la structure du sol :
3- Le sol argileux riche en humus (argilo-humique) permet de retenir des volumes moyens en eau conduisant au bon développement des plantes alors que le reste d’eau qui peut nuire aux racines (et ainsi les plantes) est rejeté vers l’extérieur sous forme de Vg.
Au niveau du sol, l’eau prend trois aspects en fonction du des diamètres des pores ou lacunes qu’elle occupe :
La capacité de rétention d’eau varie en fonction de la texture et la structure du sol et aussi de son enrichissement en matière organique (humus). On cherche à mettre en évidence la relation entre les différents types d’eau (retenue et gravitaire) et le bon développement des végétaux. Le document suivant résume les résultats de cette étude :
Solution
1-Point de flétrissement : La teneur minimale en eau retenue en dessous de laquelle la plante commence à flétrir du fait de la perte des réserves en eau capillaire.
2- On remarque que plus la taille des grains diminue (de la texture sableuse vers l’argileuse), plus le point de flétrissement augmente en parallèle avec l’augmentation de la capacité de rétention d’eau.
L’enrichissement du sol en humus permet d’augmenter le point de flétrissement et donc améliorer la capacité de rétention en eau surtout (l’eau capillaire) et ce pour l’ensemble des types de sol.
Le sol est comporte des minéraux et des ions qui lui permet d’acquérir une acidité propre à chaque type de sol. Afin de mettre en évidence cette caractéristique, on propose la manipulation suivante :
On choisi deux types de sol :
On constate que chaque solution présente une valeur de pH : Le sol riche en ions Ca++ est basique alors que le sol riche en argile (riche en silice) est acide.
De façon générale : les sol calcaire, d’habitude reconnus par leur couleur plus claire (riche en calcium et pauvre en silice) sont des sols basiques alors que ceux riches en silice (et pauvres en Ca++) sont acides tels que l’argile, le sable (sols de couleur généralement sombre).
Les complexe argilo-humiques sont des agrégats qui se forment suite à une association entre les particules argileuses et des acides humiques. Pour mettre en évidence la présence de ces complexes et leur utilité dans le bon rendement du sol, on présente les résultats expérimentaux suivants :
On remarque que l’ajout du CaCl2 a permit la formation de flocons dans le sol, alors qu’en absence du CaCl2 les particules restent isolées et dispersées. Les flocons sont formés suite à l’association des particules d’argile et les acides humiques. Sachant que les deux composés (grains d’argiles et acides humiques) sont chargés négativement, comment expliquer cette floculation ?
L’hydrolyse du CaCl2 permet l’obtention des ions Ca++ qui seront responsable de cette jonction entre les composés des flocons. Dans la nature ce rôle est joué par l’ensemble des cations du sols (Fe++, Ca++..). la figure suivante résume le phénomène de floculation et la formation du complexe argilo-humique.
La formation de ce complexe permet :
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